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Résumé

Une invitation lancée à des écrivains québécois est à l’origine de ce livre : traduire en français des poèmes publiés par des auteurs américains actifs au cours des trente ou quarante dernières années. Parce que les poètes choisis par les traducteurs ont pour la plupart fait l’objet d’une réception critique importante, il en a résulté une anthologie qui, malgré son aspect forcément fragmentaire, offre un aperçu significatif des œuvres à lire pour s’initier à la poésie contemporaine écrite aux États-Unis. Si l’on considère que les treize auteurs réunis ici s’intéressent pour la plupart à des lieux – si l’on considère qu’ils font le pari du sens, de la présence – ce livre établit à sa manière « un état des lieux » de cette poésie. Enfin, toute traduction étant une forme d’appropriation, cette anthologie enrichit la littérature francophone de nouvelles voix. Elle offre à la poésie québécoise la possibilité de s’approprier un territoire vaste et varié qui est aussi un peu le sien.Sous la direction de : Antoine BOISCLAIRAvec des textes (et des traductions) de :John ASHBERY (Pierre Nepveu), Amy CLAMPITT (Charlotte Melançon),Robert CREELEY (François Dumont et Gilles Cyr),Louise GLÜCK (Antoine Boisclair et Daniel Canty),Fanny HOWE (Antonio d’Alfonso),William MERWIN (Marie-Andrée Lamontagne),John MONTAGUE (Jean-Philippe Gagnon),Eric ORMSBY (Robert Melançon),Michael PALMER (David Cantin),Charles SIMIC (Vincent Lambert),Mark STRAND (Daniel Canty),Richard WILBUR (Jean-François Bourgeault),Charles WRIGHT (Antoine Boisclair)

Auteur

  • John Asherby (Autre)

    Né en 1927, à Rochester dans l’État de New York, John Ashbery a publié ses premiers poèmes au cours des années 50 et 60, période durant laquelle il a fréquenté le milieu des arts visuels, à Paris et New York, et rédigé pour différentes revues des critiques sur la peinture expressionniste américaine. Des lecteurs ont à cet égard qualifié sa poésie d’« abstraite », en ce sens où son écriture, composée pourtant de mots de tous les jours et exploitant un registre souvent familier, refuse de se soumettre totalement à la figuration, voire à la signification. Divagations de la conscience, conversations, anecdotes, réflexions sur la poésie ou l’art : peu importe la forme ou les sujets qu’elle exploite, la poésie d’Ashbery ne se laisse jamais saisir complètement. Célébrée aux États-Unis et en Europe, son œuvre poétique est sans conteste l’une des plus marquantes de la seconde moitié du XXe siècle. Associée à la "New York School of Poets", qui rassemble des auteurs comme Frank O'Hara et Kenneth Koch, l’œuvre de John Ashbery comporte plus d’une trentaine de recueils, dont Self-Portrait in a Convex Mirror (Viking, 1975), sans doute le plus encensé et le mieux reçu par la critique, ayant mérité le Pulitzer Prize, le National Book Award et le National Book Critics Circle Award. Ses premiers recueils ont été rassemblés en partie dans un livre intitulé Collected Poems, 1956-1987 (Library of America, 2008). Parmi ses recueils récents, notons Chinese Whispers (Farrar, Straus and Giroux, 2002) et Notes from the Air: Selected Later Poems (Ecco Press, 2007).
  • Amy Clampitt (Autre)

    Amy Clampitt est née en 1920 à New Providence, en Iowa, où son père possédait une ferme. Après avoir terminé ses études à Grinnel College, elle a vécu presque toute sa vie à New York, tout en passant l’été dans un village de pêcheurs sur la côte du Maine. Elle a travaillé comme secrétaire aux Presses de l’Université Oxford, bibliothécaire à la Société Audubon et rédactrice à la pige. Ce n’est qu’au milieu des années 60 qu’elle s’est mise à écrire régulièrement : son premier poème a été publié en 1978 dans le New Yorker et le premier livre qu’elle reconnaît, The Kingfisher, est paru chez Knopf en 1983, alors qu’elle avait 63 ans. Au cours de la décennie suivante, elle a publié cinq autres livres de poèmes : What the Light Was Like (Knopf, 1983), Archaic Figure (Knopf, 1987), Westward (Knopf, 1990), Manhattan: An Elegy and Other Poems (The University of Iowa Center for the Book, 1990) et A Silence Opens (Knopf, 1994). Elle a également fait paraître trois essais, sur ses poètes préférés, de John Donne à Seamus Heaney et Antony Hecht, ainsi qu’une sélection de poèmes (Collected Poems, Knopf, 1997).Récipiendaire des bourses Guggenheim et MacArthur, elle a été aussi membre de l’American Academy of Arts and Letters, ainsi que d’American Academy of Poets, ce qui lui a valu notamment d’être professeur invité dans nombre de collèges et d’universités. Elle est morte d’un cancer à New York en 1994.
  • Fanny Howe (Autre)

    Née en 1940, Fanny Howe a enseigné durant une vingtaine d’années la création littéraire dans différentes institutions (Columbia University, Yale University, University of California at San Diego) avant de s’installer au Massachusetts, où elle a grandi et où elle vit présentement. Son œuvre, qui compte près de vingt livres de prose et de poésie, explore les possibilités du langage, de la grammaire et du rythme dans un style qui peut être associé en partie à celui des “language poets”. Les dimensions sociale, politique, lyrique et intimiste de certains de ses recueils nous empêchent cependant de restreinte son œuvre à cette dimension expérimentale. « Si quelqu’un est seul et lit mes poèmes », a-t-elle dit à cet égard en 2004 lors d’une entrevue à Kenyon Review, « j’espère qu’il les lira comme un calepin. Un registre. D’un lieu, d’une chose belle, d’un problème ».Ses Selected Poems (University of California Press, 2000), lui ont valu le prix de poésie Lenore Marshall et une nomination pour le prix de poésie de la fondation Griffin. Parmi ses recueils récents, notons The Lyrics (Graywoolf Press, 2007), On the Ground (Graywoolf Press, 2004), Gone (University of California Press, 2003) et Forged (Post-Apollo Press, 1999).
  • Né à New York en 1927, William Stanley Merwin a vécu en France, au Portugal et en Angleterre dans les années 1950. À la fin des années 1970, il a choisi de s’établir sur l’île de Maui, dans l’archipel d’Hawaï, où il vit toujours. Mais l’épaisse forêt du Causse, hantée par les fantômes de la Résistance, des paysans taiseux, des réminiscences d’Hölderlin et de Sophocle, aura été le vivier d’un ensemble de poèmes où la renarde, qui donne son titre au recueil The Vixen (Knopf, 1996), rappelle par intermittence sa présence. Tour à tour chassant et chassée, la renarde devient emblématique d’un art poétique fait d’attente et tout en stratégies. Mais cette figure aux abois cristallise également les inquiétudes d’un Merwin crépusculaire. Le monde naturel est détruit par l’homme industriel qui ne veut pas voir, ce faisant, à quel point c’est lui-même qu’il détruit. L’œuvre de Merwin – plus de trente recueils, sans compter les traductions et la prose – tient par moments du lamento écologiste, mais elle n’est pas que cela. Elle est d’abord histoire et temps, et leur inscription dans le paysage. Cependant, qu’elle épouse la forme ample du verset ou se fasse lapidaire, son attention aux rythmes de la langue et au souffle des mots montre bien que l’art et la culture font aussi partie de ce qui sera perdu.Cette œuvre considérable en anglais reste à connaître en français. Outre The Vixen, Luc Goustine a traduit en français un volume de prose, The May of Ventadorn (Les fleurs de mai de Ventadour, Fanlac, 2008). Paru aux États-Unis en 2002, ce texte, à l’origine une commande de National Geographic, est le résultat des longues fréquentations du poète avec la langue des troubadours et au premier chef de Bernard de Ventadour. De son côté, Christophe Wall-Romana, poète et chercheur à l’université du Minnesota, a traduit un livre de poèmes plus ancien, Writing to an Unfinished Accompaniment. (Écrits au gré d’un accompagnement inachevé, Cheyne Editeur, 2007 [1973]).
  • John Montague (Autre)

    Né en 1929 à Brooklyn, John Montague a vécu une partie de son enfance en Irlande, le pays natal de ses parents catholiques qui ont été confrontés aux difficultés de la Crise. Vers l’âge de trente ans, cet héritier des chantres de la ruralité, des mythes et des grands systèmes de croyance enracinés dans la terre de ses ancêtres s’est inscrit, par son travail sur la forme et son penchant pour l’expérimentation, dans la tradition poétique américaine d’après-guerre. Il est à cet égard retourné aux États-Unis pour étudier et nouer des relations d’amitiés avec les poètes John Berryman, Robert Duncan et Gary Snyder.Considéré aujourd’hui comme l’un des grands poètes de langue anglaise, Montague a publié une quinzaine de recueils de poésie, dont certains – Poisoned Land (MacGibbon and Kee, 1961) et la chronique épique The Rough Field (Dolmen, 1972) – ont marqué l’imaginaire littéraire contemporain. Son travail sur le rythme, brisé pour épouser les accentuations naturelles de la voix, et ses jeux d’assonances caractérisent sa poésie qui s’est intéressée aux luttes sociopolitiques de l’Irlande ainsi qu’aux tensions universelles qui s’y jouent entre tradition et modernité. Sa compréhension de l’univers courtois, unifiant la Provence au monde celtique et puisant aux sources du paganisme, aura été profondément marquée par celle d’Ezra Pound qui en débusqua les survivances au sein des temps présents. Son œuvre, qui contient aussi des romans, des nouvelles, des essais, des mémoires et une importante anthologie (The Faber Book of Irish Verse, 1974), a été reconnue par l’octroi de plusieurs prix, d’un doctorat honorifique de l’Université de l’État de New York et par l’obtention du premier poste de la Ireland Chair of Poetry (1998).
  • Eric Ormsby (Autre)

    Né à Atlanta en 1941, Eric Ormsby a passé sa jeunesse en Floride puis a étudié notamment à l’Université de Pennsylvanie et à Princeton. Bibliothécaire, spécialiste de théologie islamique et de littérature arabe (Theodicy in Islamic Thought, 1984 ; Ghazali : The Revival of Islam, 2008), il a été directeur des bibliothèques et professeur d’études islamiques à l’Université McGill avant de devenir chercheur associé à l’Institute of Ismaili Studies de Londres. Critique et essayiste, il collabore régulièrement à The New Criterion, The New York Times, The Wall Street Journal, et il a tenu, jusqu’à la fermeture de ce journal, une chronique hebdomadaire au New York Sun ; deux recueils rassemblent une partie de ses essais. Extraordinaire polyglotte, il a publié des traductions de l’arabe, du persan, de l’allemand, du français. Parallèlement à tout cela qui suffirait à remplir trois vies, Eric Ormsby a édifié une œuvre poétique qui l’a porté aux premiers rangs des poètes contemporains de langue anglaise. Cette œuvre est longtemps restée secrète : il note, dans la préface de Time’s Covenant, que le poème le plus ancien de ce recueil remonte à 1958, mais il n’a commencé à publier qu’au milieu des années 1980, en particulier dans The New Yorker, Parnassus, The Paris Review ; son premier recueil n’a paru qu’en 1990. Bien que son œuvre ait été aussitôt signalée par John Updike et que ses poèmes paraissent régulièrement dans les meilleures revues aux États-Unis, au Canada, en Angleterre, cette publication tardive et peut-être désordonnée – For a Modest God aux États-Unis, Time’s Covenant au Canada et The Baboons of Hada en Angleterre sont des recueils de poèmes choisis – a eu pour conséquence que son œuvre reste à certains égards confidentielle. Il a publié jusqu’à présent Bavarian Shrine and other poems (ECW Press, 1990), Coastlines (ECW Press, 1992), For a Modest God (Grove Press, 1997), Araby (Vehicule Press, Signal Editions, 2001), Daybreak at the Straits (Zoo Press, 2004), Time’s Covenant (Biblioasi, 2007) et The Baboons of Hada (Carcanet, 2011).
  • Michael Beaussenat Palmer, franco-britannique, est professeur émérite de l’université de Sorbonne-nouvelle. Il est auteur de quinze ouvrages et de 150 articles dans des revues à comité de lecture : en français, anglais, turc et roumain. Il rédige, depuis 2022, des pièces de théâtre.
  • Charles Simic (Autre)

    Charles Simic est né en 1938 à Belgrade, dans l’ancienne Yougoslavie, et a émigré avec ses parents et son frère dans la région de Chicago en 1954. Après des études à New York, il a publié ses premiers recueils (What the Grass Says, CA, 1967; Somewhere among Us a Stone is Taking Notes, CA, 1969) avant de devenir professeur de création littéraire à l’Université du New Hampshire, où il a travaillé durant une trentaine d’années. Charles Simic est l’un des poètes contemporains les plus célébrés des États-Unis : reconnu par la critique, comme en témoignent ses nombreux prix, il a pu rejoindre un lectorat plus large grâce à des poèmes accessibles et concrets. « Depuis Emerson et Whitman », écrit-il à ce sujet dans son essai intitulé Poetry and Experience, « il y a un culte de l’expérience dans la poésie américaine. Nos poètes […] disent toujours : C’est ce qui m’est arrivé, c’est ce que j’ai vu et senti ». Parmi la vingtaine de recueils qu’il a publiés à ce jour, notons That Little Something (Harcourt, 2008), The World Doesn't End (Harcourt, 1989) et ses sélections de poèmes : Selected Early Poems, (Braziller, 2000), The Voice at 3:00 a.m.: Selected Late and New Poems (Harcourt, 2003). Il a publié des essais, dont Orphan Factory: Essays and Memoirs (University of Michigan Press, 1997) et traduit des auteurs français, polonais et allemands.AU NOROÎT, est paru "Alchimie de brocante - L'art de Joseph Cornell" (traduit par Daniel Canty, 2010, collection "Dialogues").
  • Mark Strand (Autre)

    Mark Strand est né en 1934 à Summerside, sur l’Île-du-Prince Édouard, d’une archéologue et enseignante et d’un homme d’affaires américains. Après un bref passage à Halifax, puis Montréal, la famille s’installe à Philadelphie en 1938, avant d’être entraînée à Cuba, en Colombie, au Pérou et au Mexique par l’emploi du père, qui travaille pour Pepsi. Les étés sont passés à St-Margaret’s Bay, en Nouvelle-Écosse, dont le paysage maritime s’imprime en Strand. Son premier livre, Sleeping with One Eye Open, est publié en 1964 par Stone Wall Press, à Iowa City. La fondation Fulbright lui permet de se rendre, en 1965, au Brésil, en tant que professeur de littérature. Il débute ensuite une longue relation éditoriale avec Harry Stone, qui publie Reasons for Moving chez Atheneum en 1968. Au courant des années 70 et 80, Strand gagne sa vie en enseignant dans diverses universités américaines et publie une douzaine de recueils.The Continuous Life (Knopf, 1990) fait de lui un poète reconnu par la critique. Cette année-là, Strand est nommé poète lauréat des États-Unis par le bibliothécaire de la Library of Congress. Suivront un long poème, Dark Harbor (Knopf, 1993) puis Blizzard of One (Knopf, 1998), pour lequel Strand remporte le Prix Pulitzer. Il a depuis fait paraître trois recueils : Chicken, Shadow, Moon & More (Knopf, 1999), Man and Camel (Knopf, 2006) et New Selected Poems (Knopf, 2007). La poésie de Strand, livrée dans une langue minimaliste, est climatique. Ses poèmes s’approchent de la narration, et ne sont pas sans afficher une certaine parenté avec les fabulations du réalisme magique. Ils se déroulent dans une zone crépusculaire, qui existe à un pas de nos vies quotidiennes, à la frontière embrouillée de soi et du monde.
  • Richard Wilbur (Autre)

    Né en 1921 à New York, Richard Wilbur s’est intéressé à la poésie dès ses années de collège avant de faire l’expérience de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il a été soldat pour l’armée américaine. Dans son premier recueil, The Beautiful Changes and Other Poems (Reynal, 1947), il évoque cette expérience à l’aide d’un style élaboré qui offre un point de vue ironique sur des événements tragiques. La poésie de Wilbur sera par la suite associée à un certain classicisme, comme pourraient en témoigner les vers réguliers et les rimes employés dans Things of This World, (Harcourt, 1956, Prix Pulitzer), Advice to a Prophet (Harcourt, 1961) et Walking to Sleep (Harcourt, 1969). « L’univers est plein d’énergie », dit-il dans une entrevue accordée à Paris Review, « et cette énergie tend vers une structure et une forme ». Généralement plus souples, ses poèmes rassemblés dans New and Collected Poems (Harcourt, 1988), livre qui lui a valu un deuxième Pulitzer, et dans Collected Poems (Harcourt, 2004), mélangent anecdotes personnelles et réflexions philosophiques. Poète salué par la critique, accessible et savant, Wilbur est également connu pour ses traductions d’auteurs français (Molière, Racine, Voltaire, Baudelaire, Mallarmé, Valéry, etc.) qui font aujourd’hui autorité. Il a écrit des livres pour enfants, publié quelques proses (Prose Pieces 1953-1976, Harcourt) et enseigné pendant vingt ans l’anglais à l’Université Wesleyan au Connecticut.
  • Charles Wright (Autre)

    Né au Tennessee en 1935, Charles Wright est l’auteur d’une œuvre poétique imposante dont le sud des États-Unis, les Appalaches, les paysages de la Virginie et ses rivières constituent le décor principal. À la fois concrets et méditatifs, simples et exigeants, ses poèmes entrent en dialogue avec des auteurs issus de traditions variées : celle la modernité – Hopkins, Pound et Stevens ont notamment influencé sa poétique –, mais aussi celle de la poésie taoïste, Li-Bai (Li-Po), Tchouag Tseu et Li He faisant partie des écrivains qu’il cite ou évoque. À la suite d’un service militaire effectué en Europe, expérience sur laquelle il revient souvent dans son œuvre, il s’est aussi intéressé à la poésie italienne. Ses traductions des poèmes d’Eugenio Montale (The Sorm and Other Poems, Oberlin College Press, 1978) mettent en lumière cette autre source d’inspiration. Depuis les années 1960, il a publié plus d’une vingtaine de recueils, dont quelques-uns ont été rassemblés dans Country Music: Selected Early Poems (Wesleyan University Press, 1982) et The World of the Ten Thousand Things: Poems, 1980-1990 (Farrar, Straus and Giroux, 1990). Parmi ses recueils plus récents, Black Zodiac (Farrar, Straus and Giroux, Prix Pulitzer 1997), Appalachia (Farrar, Straus and Giroux, 1998) et Scar Tissue (Farrar, Straus and Giroux, Prix Griffin 2007) ont reçu un accueil particulièrement enthousiaste de la part de la critique. En parallèle à son parcours de poète, Charles Wright a publié des essais et a été professeur d’anglais à l’Université de Charlottesville en Virginie. Modeste malgré le succès de son œuvre, il a retenu de la pensée taoïste un certain goût pour les paradoxes et une tendance à l’effacement. « J’aimerais que mes poèmes aient l’attention du monde entier », a-t-il confié dans une entrevue accordée à la Southern Review, « mais j’aimerais aussi être un auteur anonyme ».
  • Gilles Cyr (Traduit par)

    Gilles Cyr, né en Gaspésie en 1940, est poète et traducteur. Derniers livres publiés : Fruits et frontières (Éditions de l’Hexagone, 2006), Poèmes 1968-1994 (Éditions Typo, 2010) et Huit sorties (Éditions de l’Hexagone, 2012). Des choix de ses poèmes ont paru en espagnol (Songe que je bouge / Piensa que no estoy, traduction de Benjamín Valdivia, Querétaro, Mexique, Editorial Fuera de Comercio, 2001) et en anglais (The Graph of Roads, Selected Poems 1968-1999, traduction de Patrick Williamson, Gerald Mangan, Patrick Boran et Yann Lovelock, Toronto, Guernica, 2008), ainsi qu’en allemand, en arabe, en coréen, en géorgien, en italien et en russe. Il a traduit, en collaboration, trois ouvrages de poésie coréenne et un ouvrage de poésie iranienne. Parmi ses dernières traductions, des poèmes de Lorine Niedecker (revue Contre-Jour, Montréal, n˚ 19, automne 2009).
  • Antonio D'Alfonso (Traduit par)

    Poète, traducteur, critique littéraire, essayiste, cinéaste indépendant, Antonio D’Alfonso est l’auteur de plus d’une soixantaine de livres et six long-métrages. En 2016, l’Université Athabasca (Alberta) lui a remis un doctorat honorifique pour l’ensemble de sa carrière d’éditeur, de traducteur, d’auteur et d’artiste.
  • Jean-Philippe Gagnon (Traduit par)

    Jean-Philippe Gagnon est né à Rimouski en 1980. Doctorant en Études littéraires à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université de Nice, il a fait paraître des articles critiques, dont un qui va paraître sous peu sur la poétique de Montague dans la revue Loxias de l’Université de Nice (http : //revel.unice.fr/loxias/). Il a fait paraître Frères d’encre et de sang (2007) et Au fond de l’air (2010) aux Édistions de l’Hexagone. Il est aussi membre rédactionnel de la revue d’art contemporain en ligne Archée (http://archee.qc.ca)
  • Charlotte Melançon (Traduit par)

    Charlotte Melançon, née à Sherbrooke, a fait des études de lettres à Montréal et à Tours. Elle a traduit, entre autres, Emily Dickinson, A.M. Klein, Alberto Manguel, Northrop Frye, Charles Taylor, Lynn Coady et John Ralston Saul.AU NOROÎT, elle a publié « La prison magique – Quatre essais sur Emily Dickinson » (2006, collection « Chemins de traverse », prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec). Elle a également participé au collectif « États des lieux. Treize poètes américains contemporains » (2013, collection « Dialogues ») par la traduction de la poète Amy Clampitt.

Caractéristiques

Editeur : Éditions du Noroît

Publication : 11 novembre 2013

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : PDF

Protection(s) : Marquage social (PDF)

Taille(s) : 1,65 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3633

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782890188471

EAN13 (papier) : 9782890188433

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