Après "Le ciel entre les doigts", né d’un bonheur angoissé (1), "Le fruit du monde", venu comme l’affirmation d’une foi dans la durée (1), dont l’armature est une pensée et qui porte la beauté comme l’ormeau porte la vigne (2), il publie "Le tombeau de la douleur", qui rappelle les mots de Baudelaire : « Poésie et charité » et que Jean Rousselot présente ainsi : « Geeraert assume, avec des mots justes et des images neuves, la vocation orphique du poète, qui est de relever l’âme-Eurydice des ténèbres de la matière. Le ton fervent de ses instances le prouve : il sait que le seul véhicule de cette résurrection, c’est l’Amour, autrement dit le Verbe ». Robert-Lucien Geeraert est né à Roubaix, le 5 février 1925. Il a obtenu le Prix Marcel Wyseur en 1955.