Quand les généraux exercent leur dictature, la liberté est un rêve pour lequel ceux qui ne veulent pas renoncer doivent payer de leur vie. Santa Esperanza est l’histoire d’une vengeance. Celle d’un homme seul contre un État. L’État est celui de Monserrato, dans la Cordillière des Andes, dirigé d’une main de fer par la junte militaire. L’homme, c’est Diego Quesada, jeune aristocrate libertin, grand propriétaire terrien, à qui la vie promet tous les plaisirs. Mais il ignore que la gigantesque machination, orchestrée depuis les États-Unis par la Mafia, l’a déjà sacrifié. Il n’est qu’un pion dans une opération internationale. Et soudain, le drame éclate. Dépossédé de Santa Esperanza, son hacienda, arraché à l’amour d’Isabel, la femme qu’il doit épouser, jugé de manière expéditive par un tribunal corrompu, condamné pour terrorisme, le jeune haciendero se retrouve dans un bagne des Andes, promis à une mort certaine. L’altitude et la coca y font autant de ravages que le désespoir et la folie. Mais Diego s’accroche à la vie, pactise avec le chef des droits communs et, en compagnie de Manuel, le révolutionnaire, et de Mayana, l’Indienne sorcière, il parvient à gagner la frontière au terme d’une éprouvante équipée dans l’Altiplano... Sur un fond de sang et de feu, d’insurrection et de trahisons, se déroule cette fresque contemporaine d’amour et de haine. Mais Santa Esperanza, c’est aussi l’itinéraire d’un homme à la recherche de lui-même et à la découverte de ses semblables.