Au cœur des Corbières, à plus d’un demi-siècle de distance, Melina et sa petite nièce Rosaline, ont vécu la même aventure. Dans le souvenir d’une vieille femme, Marcelline, qui a connu Melina, les épisodes du passé chevauchent les événements du présent. Toutes deux ont bravé leur clan, leur famille. Melina a fui avec Roberto le bandit, et sa petite nièce rejoint le maquis en 1940 avec Marc, qui devient son amant. La toile de fond de l’histoire romanesque de Rosaline, c’est le village sous l’Occupation : Irène, la maîtresse d’un Allemand, Edwige, l’idiot qui fut le frère de Marcelline, un Américain caché dans le maquis, et le château aux 365 fenêtres construit par un de ces nouveaux riches de la Révolution et qui brûlera à la Libération. Rosaline, comme Melina, est une jeune femme assoiffée de liberté et de justice, mais encore attachée aux traditions villageoises et l’auteur, tout au long de leurs aventures, a voulu montrer la lutte qu’elles ont dû mener contre elles-mêmes pour achever leur propre évolution.