Jean Dormans cherche une issue dans ce monde jugé en toute ironie. Les sectes de tout poil, les recours de l’art et les autres satans d’opérette ne le réduisent point. Il interroge alors le ciel du regard et voici l’Ange Peppermint. Les deux compagnons partent à travers l’Ombrie ; l’Ange fouette l’orgueil de l’homme par sa simplicité ; mais quand l’homme pénètre dans le mystère de la douleur du Christ, l’Ange s’arrête interdit devant la majesté d’une âme compatiente. On ne sait lequel triomphera — car il n’est de haute lutte qui ne finisse à la fois en défaite et en victoire. Un récit pétillant, enchanté, souriant, qui pourrait être encadré, comme les miniatures de l’ancien temps, de fleurs, d’oiseaux et de chimères — mais ce qu’il nous raconte c’est un combat farouche au seuil de la Terre Promise.