Quel sens donner à la transgression, aux notions de formel et d'informel ? Peut-on organiser les activités économiques qui échappent au contrôle des autorités politiques ? Celles-ci participeront-elles à l'institutionnalisation de pratiques transgressives ou poussent-elles à la formalisation entendue comme possibilité de régularisation ? En s'appuyant sur des terrains d'Afrique et d'Europe, les auteurs en établissent une cohérence thématique certaine et permettent de saisir les fondements de l'organisation des transgressions.
Ouvrage dirigé par Emmanuel Caillaud, professeur au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) / Laboratoire interdisciplinaire de recherches en sciences de l’action (Lirsa), Bérangère Condomines, maître de conférences habilitée à diriger des recherches (HDR) au Cnam / Lirsa, Émilie Hennequin, professeure à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne / École de Management de la Sorbonne, et Sonny Perseil, chercheur HDR, Équipe Sécurité & Défense – Renseignement, Criminologie, Crises, Cybermenaces (ESDR3C) / Cnam.