Sur le mont Golgotha, deux mille ans avant notre ère, Jésus de Nazareth rend l’âme. La mort sur la croix de l’humble fils de charpentier marque le début d’une formidable aventure : celle de la chrétienté qui, aujourd’hui encore, se poursuit. Mais le Christ n’était pas le seul supplicié ce jour-là : deux croix, restées dans l’ombre de l’histoire, encadrent celle du martyr chrétien. De ces deux compagnons de la dernière heure, on ne sait rien ou presque : le repentir de l’un au moment ultime, la fièvre haineuse de l’autre. Qui sont Dismas et Geslas, les mauvais seconds rôles de l’histoire du Nouveau Testament ? Quelle a été leur vie, leur parcours ? Comment en sont-ils arrivés là ? Voici l’histoire que se propose de faire revivre Yves Jeanjeau dans La nuit du Golgotha. Ce livre a déjà derrière lui une belle histoire avec les lecteurs et la presse, qui ont su y reconnaître un riche travail de documentation, ainsi qu’une inspiration originale. Et lorsqu’il nous ramène à une heure grave et décisive de l’Histoire, et qu’il braque en même temps son projecteur sur ses figurants oubliés, Yves-Anthony Jeanjeau démontre que la réalité historique et la fiction ne s’opposent pas forcément de façon diamétrale. Plus encore, il semble que son imagination ressorte vivifiée et décuplée de cette immersion dans le passé.