Guy Ableman, écrivain de son état, est fou de sa femme Vanessa, une rousse éblouissante, perpétuellement en colère. L’ennui c’est que, depuis le premier jour, il est aussi fou de la non moins séduisante mère de Vanessa, Poppy. Pareilles à des soeurs plutôt qu’à une mère et sa fille, elles forment un tandem volcanique : si elles lui inspirent les scènes les plus farfelues, elles le perturbent au point qu’il ne peut plus produire une ligne. Non que Guy fût très lu ces jours-ci. Non que quiconque lise quoi que ce soit non plus. D’ailleurs, Guy en est convaincu, la lecture, c’est fini. La littérature aussi. Son éditeur est du même avis, il s’est suicidé. Son agent ? Aux abonnés absents. Entre-temps Vanessa a décidé d’écrire. Guy ne s’attend pas à ce qu’elle termine son oeuvre, ni même qu’elle la commence, mais il en perd le sommeil. Peut-être est-il l’heure pour lui de révéler sa flamme à Poppy ? Si le roman est mort, le désir existe toujours ! Et il se pourrait bien que ce désir lui permette d’accoucher d’un grand bouquin.
Tour à tour furieux, élégiaque et impertinent, La Grande Ménagerie est un roman d’amour : une ode aux femmes, à la littérature et à l’humour. .