Depuis la Révolution de 1917, la Papauté et l’U.R.S.S. n’ont pas fait que s’ignorer ou se combattre. Sondant leurs intérêts lointains ou immédiats, elles ont plus d’une fois envisagé des arrangements qui ne mettent pas en cause leur incompatibilité doctrinale, mais permettent une certaine coexistence. La crainte du Vatican de voir les Eglises de l’Est de plus en plus isolées, les progrès d’un œcuménisme incluant le patriarcat de Moscou, les tendances manifestées par le Concile et certaines initiatives du Saint-Siège, les récents accords conclus entre celui-ci et plusieurs démocraties populaires — tout cela semble ouvrir de nouvelles perspectives. Très au fait des rapports internationaux, connu pour l’objectivité de ses précédents ouvrages, Maxime Mourin propose aujourd’hui au lecteur le premier défrichement d’ensemble de ce domaine important et mal connu de l’histoire politique contemporaine.