Autant que par la portière il est dangereux de se pencher sur les archives… Pour peu qu’on aime un pays, on n’en sort plus. On attrape "le" virus. Dans ce qu’on croyait n’être que paperasse et poussière on voit bientôt les hommes se mettre à revivre : ceux qui ont fait le Pays, ceux qui étaient, hier, jeunes et ardents. Une démarche analogue à celle de Claude Domeizel m’a conduit un jour à Volx, aux archives municipales et, comme lui, j’y ai rencontré le légendaire Ailhaud et cette insurrection républicaine de 1851 que l’Histoire de France occulte si injustement. Depuis, l’histoire vraie des gens de notre pays gavot m’a appris bien des choses qu’on n’apprend pas ailleurs. Claude Domeizel qui la vit au présent et en parle avec un amour véritable n’est pas guéri demain de ce virus étrange, porteur de germes de vie : découvrir et raconter un passé aussi riche enseigne pour le présent et l’avenir. Ce premier livre - vivant, chaleureux, vrai - ne sera pas le dernier (pour l’avoir lu, j’en suis certain). Et c’est tant mieux ! Pour Volx, et pour tout le pays gavot.