Résumé
Europe, 1348. La mort rôde. Les populations sont décimées. Le coupable ? Non pas la guerre, ni des massacres de masse, ni la famine, ni une catastrophe naturelle, mais Yersinia pestis, une simple bactérie, bientôt nommée la « peste noire ». Depuis l’Antiquité jusqu’à l’épidémie de Marseille en 1720, ce mal a profondément marqué l’Occident, témoin notre usage encore courant de mots comme « pestiféré » ou « pestilentiel ». Entre médecine, biologie, archéologie et histoire, Caroline Costedoat et Michel Signoli nous racontent, à l’heure où plane le spectre d’autres grandes épidémies (Ebola, grippe A/H1N1, sida, Covid-19, mais aussi la peste, par exemple à Madagascar…), comment nos ancêtres ont tâché de surmonter ces crises. Un travail de rationalisation bienvenu, tant il est vrai que nous craignons encore la venue du jour où, « pour le malheur et l’enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse » (Albert Camus).
Auteur
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Caroline Costedoat est maître de conférences-HDR en génétique des populations à Aix-Marseille Université. Ses recherches en anthropologie incluent les relations génome-environnement-santé notamment à travers l’étude populationnelle d’épidémies du passé.
Auteur(s) : Michel Signoli, Caroline Costedoat
Caractéristiques
Auteur(s) : Michel Signoli, Caroline Costedoat
Publication : 23 juin 2021
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : Marquage social (ePub)
Taille(s) : 1,38 Mo (ePub)
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782715407244
EAN13 (papier) : 9782715407237