Pourquoi « les Douceurs » ? Parce qu’elles sont jolies, colorées, décorées, et sentent bon, parce qu’elles évoquent la fête et les cadeaux, parce qu’elles ont droit souvent à de belles boîtes ornées dans lesquelles on peut les emporter ou les offrir, parce qu’elles sont un souvenir des régions visitées, parce qu’elles collent aux dents et engendrent une surabondante satisfaction du palais lorsqu’on sait les déguster comme il convient, et surtout parce qu’elles sont les Cendrillons de la littérature gastronomique. Avec ce livre, Marie-Laure et Jacques Verroust nous conduisent d’une main sûre, au long d’une route jalonnée par une illustration pleine de brio, vers la fabuleuse contrée des gourmands où maintes révélations sont à attendre, dans les bruits aigrelets des carillons de porte ancestraux. À l’écoute de ces récits où tant de confidences sont chuchotées, tant de recettes avouées enfin, le lecteur goûte la perverse douceur du paradis des enfants sages, enfin ouvert à ceux qui ne le sont plus.