Fille d’un maréchal-ferrant de village, plus riche de dévouement que d’escarcelle et devenu veuf, Marilou a quitté la maison paternelle, ne s’entendant pas avec la maîtresse de son père. Sa tante, cafetière à Agen, l’accueille. Marilou, la première nuit, revit en pensée les souvenirs de son âge tendre. Quelle va être sa nouvelle existence ? Elle s’apercevra bientôt que sa tante l’exploite comme serveuse et servante. Dans le café, elle vivra des scènes cocasses de clients habituels et les soldats allemands de la caserne voisine ne s’y livreront pas toujours à des jeux innocents. Rayon d’espoir toutefois avec son idylle avec un vague cousin, Élie le braconnier. Elle deviendra la confidente de ses exploits de résistance dans le réseau dirigé par Lajus. Des actions rapidement menées. Comment se terminera cette liaison et se libérera-t-elle du carcan de sa tante autoritaire et profiteuse ? Un roman sans prétention, aux dialogues naturels et vivants, des gens du commun, des rappels de la drôle de guerre vécue par Olivier, ses avatars, son séjour chez les fous après avoir été blessé accidentellement à la frontière allemande, avant d’entrer dans le réseau de Lajus, dont les membres seront décimés, guidés par leur idéal patriotique dans leur lutte contre l’occupant.