C’est au cours de quatre années d’Occupation de Paris que furent conçus les chapitres présentés aujourd’hui. Ils ne rapportent pas un fait, ils n’expriment pas une pensée qui n’ait fait l’objet d’entretiens où des amis - liés à l’Alsace par leur naissance, leur origine ou leur activité entre les deux guerres - étayaient de leur raison un espoir qui ne les avait jamais abandonnés. Il fut peut-être plus facile aux Alsaciens qu’aux autres Français, de croire en la destinée de la France. Ils avaient, dès le premier instant, refusé de devenir allemands, malgré les habiles arguments de la propagande allemande. Dans son ouvrage, Gustave Haelling nous offre les pensées qui s’étaient imposées à ces Alsaciens, malgré la servitude.