Pour ce faire, elle a cherché d’abord à dissiper les incompréhensions et les idées reçues, qu’expriment souvent les candidats tout au long du véritable “parcours du combattant”, qui vise à obtenir l’agrément de la DDASS. Elle montre ainsi, que les difficultés auxquelles ils se heurtent, viennent surtout du décalage impressionnant entre le nombre d’enfants français adoptables (environ 1000 chaque année), et celui des candidats agréés (plus de 20 000). C’est ce qui explique le recours croissant à l’adoption d’enfants étrangers : Mirentchu Galaïnena consacre donc de longs développements aux possibilités - et aux pièges - de cette solution, en rendant compte de nombreux cas exemplaires en Amérique latine, en Asie, et aussi en Roumanie. D’autres questions se posent lorsque l’enfant est là : comment accueillir le jeune adopté, qu’il soit un bébé ou un enfant grand ? Comment résoudre les problèmes que peut poser l’adoption tardive d’un enfant étranger ? Que doit-on dire à l’enfant adopté sur ses origines ? Une fois adultes, les adoptés risquent-ils de connaître des difficultés psychologiques particulières ? Pas à pas, sans rien éluder, l’auteur répond à ces questions, en s’appuyant là encore sur des cas concrets, et sur les études menées par des sociologues. Surtout, elle propose - en termes simples - une approche psychanalytique originale, nourrie de son expérience : elle permettra à tous les lecteurs de mieux comprendre les mécanismes inconscients mis en jeu par l’adoption, chez les parents comme chez les enfants.