Salligny, nom disparu d’une bisaïeule, a été adopté ici par Henri de Rauglaudre. « Poète de la famille », il souhaite que ses descendants, s’ils ouvrent les Tableautins, sachent qu’ils sont l’œuvre d’un de leurs aïeux. Mais il aborde aussi les thèmes de la guerre, de l’architecture, du théâtre, des paysages méditerranéens... et quelques autres. Dans la lignée de Ronsard, de La Fontaine, de Tristan Derème... plutôt que des grands lyriques du siècle dernier, il est fidèle à la métrique traditionnelle, avec une prédilection croissante pour le vers libre, en gardant, autant que possible, la rime (tant pis si elle est pauvre !) Avant tout soucieux du rythme, il se hasarde parfois à emprunter ses images au monde moderne.