Dominique est un journaliste au chômage en quête de reconquête sociale. Agnès est une conseillère pôle emploi désabusée face à l’échec de son institution. Le secrétaire d’État à l’emploi durable est un ancien patron voyou cynique prêt à tout pour la conquête du pouvoir. Chacun à sa manière, va tirer parti d’une manipulation financière sur les deniers de l’État réalisée par Pascal, un hacker illuminé, qui va permettre de créer, contre toute attente, La Maison du travail pour relancer l’emploi dans le pays. Avec comme finalité la réalisation du Grand prix du travail soutenu par le gouvernement, à grand renfort de communication, mettant en scène des personnages peu recommandables et grotesques. Ici, l’interdit ouvre toutes les portes du succès au plus haut niveau, et donne accès à tous les possibles. L’essentiel étant de faire illusion pour servir ses intérêts personnels, avec ses petites lâchetés et ses grands mensonges. Le monde du spectacle, des médias et de la politique n’est pas épargné. La trame de cette satire sociale sur fond de comédie humaine, traitée au vitriol et à l’humour grinçant, pointe par la caricature extrême, les dysfonctionnements d’une société faite d’apparence, d’hypocrisie et de duplicité. Avec une issue pour le moins inattendue. La ressemblance avec le monde réel n’est jamais très éloignée.