«  Vous avez signé le pacte, tout est dit. Maintenant vos volontés seront scrupuleusement satisfaites, mais aux dépens de votre vie. Le cercle de vos jours, figuré par cette Peau, se resserrera suivant la force et le nombre de vos souhaits, depuis le plus léger jusqu’au plus exorbitant.  »
 
Info contenu
Peut-on prendre le risque de mourir, si cela signifie avoir la vie que l’on désire  ? Raphaël, jeune aristocrate ruiné et fatigué de vivre, est prêt à en faire l’expérience. La quête absolue du bonheur mérite-t-elle une mort annoncée  ?
 
 
Info contextuelle
En 1831, Honoré Balzac, jeune romancier de trente ans n’a rencontré que des succès d’estime. Sous le nom de Honoré de Balzac, il publie La peau de chagrin qui va le propulser sur le devant de la scène médiatique. Le roman est un succès considérable. Il faut dire que le romancier a trouvé la formule parfaite  : le jeune Raphaël de Valentin, héros romantique au bord du suicide, achète chez un vieil antiquaire une «  Peau de chagrin  »  susceptible d’exaucer tous ses vœux. Balzac mêle adroitement le fantastique à l’univers réaliste qui fera sa renommée. Mais il se livre aussi, dans ce roman, à une puissante méditation sur l’insatiable force du désir et sur les déconvenues qui en résultent.