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Résumé

Parus il y a vingt ans de cela dans l'éphémère collection "Humour Libre" de Dupuis, ces quatorze contes saumâtres, inspirés des récits mythiques ou des personnages célèbres appartenant à notre folklore, tournent en dérision les figures légendaires de notre enfance. Ces fables délicieusement mordantes furent autrefois publiées en deux volumes, en 1997 et 1998, et réunissaient alors la fine fleur de la bande dessinée: Juillard, Zep, Boucq, Dupuy & Berberian, Hermann, Clarke, ou encore Jean-Claude Denis, auteurs émérites et reconnus aujourd'hui, tous devenus Grands Prix d'Angoulême entre-temps. Vingt ans plus tard, ces contes détournés, dessinés par des auteurs de prestige, se voient offrir une seconde jeunesse chez "Aire Libre", sous une couverture inédite d'André Juillard. L'occasion de s'assurer que l'humour libre et satirique de Yann, leur scénariste, n'a pas pris une ride !

Auteur

  • Yann (auteur)

    Né en 1954 à Marseille, Yann Le Pennetier, dit "Yann", se fait connaître à ses débuts dans Spirou où il lance notamment, avec Didier Conrad, des séries comme Bob Marone et Les Innommables. Il devient alors un scénariste incontournable pour ses histoires nombreuses et ambitieuses et sa maîtrise dans tous les genres de la bande dessinée. Véritable usine à scénarios, il lance régulièrement de nouvelles séries avec une légion de dessinateurs différents (Morris, Franquin, Franck Le Gall, Yslaire, Marc Hardy, Yves Chaland, etc.), parallèlement à une contribution à certains grands classiques (Lucky Luke ou Spirou et Fantasio). Selon Patrick Gaumer, Yann compte aujourdetapos;hui "parmi les principaux scénaristes contemporains".
  • Juillard André (Illustré par)

    André Juillard developed a passion for comic books as a child, when he'd devour the weekly "Tintin" magazine. Without even realizing it, he became a specialist in the "ligne claire" style through his reading of Hergé, Jacobs, and Bob De Moor at the height of their talent. When he graduated from high school, he began to study the decorative arts in Paris, and soon met Martin Veyron and Jean-Claude Denis. Educated amateurs were, at the time, the great hope of the comics scene, and Juillard soon began to make an impact. In 1982 he paired with Patrick Cothias for "Sept Vies de l'Épervier," an instant classic. Juillard created a whole new movement of historical graphics novels comic books, and in 1995 his achievements were recognized when his "Cahier Bleu" won him the prize for best album at the Angouleme Comics Festival. And the year after, he received the festival's Grand Prix. Then in 2000 he reached another milestone, when he was asked to take the artistic reins of "Blake & Mortimer," alongside scriptwriter Yves Sente. In 2003 and 2004 the pair followed with two more volumes, and they have continued their collaboration in the years since, including the 2016 "The Testament of William S." (Cinebook in English). Aside from his contribution to the "Blake & Mortimer" series, he's also worked with numerous well-known writers such as Pierre Christin on "Léna" (Dargaud/Europe Comics), and Yann on the historical war dramas "Mezek" (Le Lombard/Europe Comics) and "Double 7" (Dargaud/Europe Comics).
  • Berberian (Illustré par)

    Devenu inséparable de Philippe Dupuy, Charles Berberian est né à Bagdad, le 28 mai 1959. Il suit à dix-huit ans les cours de l'école des Beaux-Arts de Paris et publie ses premiers essais dans divers fanzines, dont P.L.G.P.P.U.R., où il fait la connaissance de son futur complice, en 1983. Leur premier travail commun est un hommage à Hergé, à l'occasion de la mort de celui-ci, dans BAND' À PART.En quelques années, cet étonnant duo à quatre mains développe un style personnel et élégant. Qu'ils racontent les mésaventures de leur anti-héros Monsieur Jean, dévoilent le journal intime de la petite Henriette ou animent de grandes campagnes nationales (Loterie, Vins Nicolas, SNCF, etc.), Philippe Dupuy et Charles Berberian signent toujours de magnifiques pages qui rivalisent d'humour et de charme.Ils essaiment leurs albums chez Magic Strip, Audie, Comixland, L'Association, les Humanos, avant de s'établir pour de bon chez Dupuis. D'abord, dans "Humour Libre", à l'occasion du second volume des "Sales petits contes", scénarisés par Yann sur des synopsis proposés par Charles Perrault en 1697. Ensuite, par la reprise de "Monsieur Jean" et de Henriette".Le jury du Festival de la bande dessinée d'Angoulême a décerné son Grand prix 2008 à Philippe Dupuy et Charles Berbérian ("Un peu avant la fortune", "Monsieur Jean", "Henriette").
  • Jean-Claude Denis (Illustré par)

    Musicien, illustrateur, scénariste, dessinateur, Jean-Claude Denis, né le 1er janvier 1951 à Paris, fait tout avec une classe et un talent certains. Sorti de l'école supérieure des arts décoratifs de Paris en 1974, il fonde le groupe Imaginon avec deux de ses condisciples, Caroline Dillard et Martin Veyron. Véritable homme-orchestre, il tâte de la publicité et de l'illustration, réalisant de nombreuses couvertures de livres pour les principaux éditeurs français avant de s'attaquer à la bande dessinée dans PILOTE et À SUIVRE. Après un premier conte illustré pour enfants ("Oncle Ernest et les Ravis") en collaboration avec Martin Veyron chez Casterman en 1978, il publie son premier en album en solo chez Futuropolis ("Cours tout nu"). Aussi à l'aise dans la charmante série pour enfants des "Aventures de Rup Bonchemin" (trois albums chez Casterman) que dans la narration sophistiquée pour adultes ("Luc Leroi", une demi-douzaine de titres chez Futuropolis, puis Casterman), il aime se détendre en participant à des collectifs, à l'illustration de contes pour enfants ou de carnets de voyages. Il a fait partie du groupe "Dennis Twist" formé par des as du pinceau et de la plume, tels que Margerin, Dodo, Vuillemin et Denis Sire, avant d'intégrer "Les Hommes du président", avec le même noyau dur de musiciens.Chroniqueur de notre époque avec "Luc Leroi" et divers albums comme "L'Ombre aux tableaux" (Albin Michel) ou "Les Trains de plaisir" (Dargaud), il rajeunit avec Yann le célèbre "Peau d'âne" de Charles Perrault en le transposant dans le monde de la jet-set et des films X, avant de réaliser en solo le magistral "Quelques mois à l'Amélie".Le "Grand Boum" 2007 de la Ville de Blois a été décerné à Jean-Claude Denis.
  • Boucq François (Illustré par)

    Né à Lille le 28 novembre 1955, François Boucq fait ses premières armes dans la caricature politique en 1974 pour L'EXPANSION et LE POINT. La revue MORMOIL publie ses premières bandes dessinées l'année suivante, tandis qu'il s'amuse à bâtir des géants pour la renaissance du carnaval de Lille.Après des essais divers dans PILOTE ("Cornets d'humour", scénarisés par Delan) et FLUIDE GLACIAL ("Les Leçons du professeur Bourremou", sur scénarios de Pierre Christin), c'est chez Casterman, dans À SUIVRE, qu'il définit son propre style avec de nombreux récits courts et construit une oeuvre d'une fantaisie totalement libérée du rationnel malgré ses titres délibérément cartésiens : "Les Pionniers de l'aventure humaine", "La Pédagogie du trottoir" ou "La Dérisoire effervescence des comprimés".Devenu un auteur complet, il illustre également des scénarios de l'écrivain Jerôme Charyn ("La Femme du magicien", "Bouche du diable") et du visionnaire Alexandre Jodorowsky ("Le Trésor de l'ombre", "Bouncer"). Il lui manquait d'avoir collaboré avec Yann. C'est chose faite depuis les "Sales petits contes", dans la collection "Humour Libre"Boucq sait tout faire : scénario, dessin, sculpture, caricature, dessin de presse ; sans oublier les arts martiaux qu'il pratique à un très haut niveau. Et qu'il s'attaque à l'humour avec "Jérôme Moucherot" ou au fantastique avec Jodorowsky dans "Face de Lune", son trait personnel au point d'être unique fait toujours merveille et le classe parmi les plus grands du neuvième art.
  • Bodart (Illustré par)

    Né à Namur le 30 novembre 1962, Denis Bodart passe par l'école Saint-Luc de Bruxelles et entame une brève carrière dans l'enseignement avant d'être saisi par le démon de la BD. Il publie en 1985 un premier album chez Bédéscope ("Saint-Germain des Morts", sur scénario de Streng), qui lui vaut d'être repéré par Yann. Les deux compères lancent simultanément deux séries, "Célestin Speculoos" (deux albums chez Glénat) et "Nicotine Goudron" (deux albums chez Albin Michel), et réalisent un épisode de "Chaminou" pour Marsu Productions ("L'Affaire Carotassis").Depuis 1995, Bodart figure (trop rarement) au sommaire de SPIROU avec d'excellentes histoires courtes au dessin d'une virtuosité surprenante, sur des scénarios de Janssens, Sauger, Thiriet, Zidrou et Veys. Il tâte de tous les genres avec des albums tels que "Les Aberrants" (sur scénario de Lamquet chez Lefrancq), "F1 93 : Prost-Senna, le défi" (textes de Froissart à La Sirène) ou le collectif "Johnny, les années 60" aux Presses de la Cité.Avec son iconoclaste complice Yann, il participe au décryptage de l'oeuvre d'Andersen dans le premier volume de la série "Sales petits contes" : "La Porchère qui avait perdu son ombre" est de l'humour (très) libre sur l'époque médiévale.Depuis, il anime avec Vehlmann les contes de "Green Manor", toujours pour la collection "Humour Libre".
  • Clarke (Illustré par)

    Gilson and Clarke (born the same day, November 16, 1965!), both former art school students, earned their spurs in the comic strip world by creating the magazine Cafard together. As a team, Gilson and Clarke discovered the charms of sorcery while launching Melusine in 1995.
  • Michetz (Illustré par)

    Né en 1951 à Ixelles, Michetz fait ses débuts en bande dessinée au milieu des années 1970 au sein du studio de Jean Graton. Après avoir collaboré à la création des histoires de "Michel Vaillant", Marc réalise ses premières bandes en solo ("Mutsuro", "Hito le banni"), immédiatement marquées par son amour immodéré de la culture asiatique. Passionné par les arts martiaux, pratiquant le judo, le kendo et l'iaï, Michetz trouve en "Kogaratsu" le projet idéal pour exprimer sa fascination pour le Japon. En étroite collaboration avec Bosse, Michetz s'attaque à cette saga mettant en scène un samouraï errant au dix-septième siècle. Au début des années 1990, immergé dans son pays d'inspiration, Michetz publie un portfolio sobrement baptisé "Japon" et réalise avec Yann, parallèlement à "Kogaratsu", une série historique intimiste intitulée "Tako" (deux albums paraissent chez Glénat). Tant de passion pour le Japon lui vaut les affres d'une caricature désopilante dans "Le Gang Mazda", auto parodie de la vie d'auteur de bande dessinée, où on le retrouve sous les traits massifs de Marc, dessinateur armé d'un katana ! À partir des années 2000, les parutions de Michetz s'espacent dans le temps. L'auteur voyage beaucoup (à destination du pays du soleil levant, bien évidemment) et perfectionne un dessin méticuleux et inspiré. En 2014, trente ans après leurs débuts, Bosse et Michetz publient le treizième album de "Kogaratsu", devenu,un classique de la bande dessinée d'aventure historique.Passionné par l'histoire et la culture du Japon, Michetz, co-créateur de "Kogaratsu", est sans conteste un maître du dessin et l'une des plus fameuses signatures de la bande dessinée d'aventure historique.
  • Wendling (Illustré par)

    Née le 6 décembre 1967 à Carcassonne, Claire Wendling suit les cours de l'école des Beaux-Arts d'Angoulême et décroche le prix Alph'Art Avenir , attribué lors du XVIe Festival BD de cette ville, en 1989. Sur des scénarios de Christophe Gibelin, sa série "Les Lumières de l'Amalou" (cinq volumes et une intégrale chez Delcourt) la propulse parmi les étoiles du graphisme moderne. A tel point que les états-Unis la réclament en 1996. Elle ira passer un an chez Warner pour travailler sur le design de dessins animés.C'est à la veille de ce départ qu'elle s'attaque avec Yann à un des plus célèbres récits d'Hans Christian Andersen, "La Petite sirène", pour le premier volume des "Sales petits contes" dans la collection "Humour Libre".Revenue sur le Vieux Continent, elle s'est tournée vers l'illustration d'"Aphrodite", une héroïne de l'univers sulfureux de l'écrivain Pierre Louÿs, gloire de l'érotisme littéraire de la Belle époque. Mais on peut certainement s'attendre à beaucoup de rebondissements de la part d'une dessinatrice aussi soucieuse, comme elle dit, "de trouver de nouveaux trucs et s'ouvrir d'autres portes, notamment grâce à la peinture", et qui continue à oeuvrer pour le dessin animé et le design de jeux vidéo.
  • Dupuy (Illustré par)

    Né en 1960 à Sainte-Adresse, Philippe Dupuy intègre les Arts Déco de Paris en 1979, une formation généraliste qui le confronte très tôt à des pratiques artistiques diverses et transversales. Parallèlement à ses études, il commence à publier illustrations et bandes dessinées dans la presse, en France et en Belgique. En 1983, il rencontre Charles Berberian avec qui il forme un indissociable duo de signatures, tant pour le dessin que pour le scénario. Le duo Dupuy-Berberian va s'illustrer ainsi aussi bien dans la bande dessinée que dans l'illustration, les affiches de film ou les carnets de voyage. Plus de 25 albums naîtront de cette collaboration. Le duo signera d'abord l'album <i>Petit Peintre</i> (Magic Strip, 1985) avant de démarrer, en 1988, <i>Le Journal d'Henriette</i> dans <i>Fluide glacial</i>. Henriette, pré-ado timide mais à la personnalité aussi forte que sa présence graphique, séduit vite le grand public par sa verve tendre et parfois acide. La série récolte en 1989 un Alph-art coup de c&oelig;ur au festival d'Angoulême. Elle sera relancée dix ans plus tard pour une nouvelle série d'albums aux Humanoïdes Associés, puis chez Dupuis, qui la prépubliera dans le journal <i>Spirou</i>. Le duo Dupuy-Berberian publie ensuite, en 1991, le premier tome de <i>Monsieur Jean</i> aux Humanoïdes Associés. Romancier urbain, Monsieur Jean brosse avec élégance le portrait de toute une génération, qui se reconnaîtra dans son évolution au cours des années. Le processus créatif de cette fresque contemporaine au trait nerveux mais élégant est analysé dans <i>Journal d'un album</i> (L'Association, 1994). Monsieur Jean apparaîtra également dans <i>La Théorie des gens seuls</i> (Humanoïdes Associés, 2000), après avoir récolté l'Alph-art du meilleur album en 1999 à Angoulême. La série prendra ses quartiers chez Dupuis à partir de 2003. La même année, Dupuy-Berberian se voit récompensé pour son &oelig;uvre par le célèbre Comic-Con. En 2008, Dupuy et Berberian obtiennent sous leur double nom le grand prix de la ville d'Angoulême. La même année, ils illustrent chez «&nbsp;Aire Libre&nbsp;», sur un scénario de Jean-C. Denis, le magnifique <i>Un peu avant la fortune</i>. Dans le courant des années 2000, chacun retrouve peu à peu son indépendance. Philippe Dupuy signe son premier album en solo, <i>Hanté</i>, chez Cornélius en 2005. Sa rencontre avec la scénariste et écrivaine Loo Hui Phang initie un nouveau cycle de collaborations avec <i>Une Élection américaine</i> (2006), <i>Les Enfants pâles</i> (2012), <i>L'Art du chevalement</i> (2013) et <i>Nuages et pluie</i> (2016). Désormais, l'auteur n'aura de cesse de creuser son rapport intime à l'art en général et à la bande dessinée en particulier, imaginant toutes sortes de passerelles ou d'expériences. Pour la plateforme <i>Professeur Cyclope</i>, il déroule ainsi une <i>Histoire de l'art</i> ludique et personnelle, dessinée sur un format tout en longueur, qu'il édite en 2016 chez «&nbsp;Aire Libre&nbsp;» sous la forme d'un immense leporello de plus de 23 mètres recto verso. Il poursuit ensuite ses déambulations dessinées sur l'Avant-garde grâce à <i>Peindre</i>, consacré à Man Ray et <i>Ne pas peindre</i>, dédié à Paul Poiret. «&nbsp;Aire Libre&nbsp;» publie en 2021 une intégrale de ce remarquable travail. Cette même année, Philippe Dupuy signe chez Futuropolis l'album <i>J'aurais voulu faire de la bande dessinée</i>. Artiste hors case, Philippe Dupuy affirme son goût pour un décloisonnement jubilatoire à tous les niveaux en animant également la bande dessinée sur scène au gré de concerts, performances, ou expositions remarquées, notamment à La Ferme du Buisson.
  • Pierre-Yves Gabrion (Illustré par)

    Né le 13 novembre 1956 à Port-Liautey, au Maroc, Pierre-Yves Gabrion vit ses plus belles années d'insouciance en Guyane avant de se consacrer au journalisme dans la presse locale et au studio régional de FR3. Son retour sous les cieux nuageux en 1975 l'introduit à la bande dessinée par les tâtonnements habituels : illustrateur pour des magazines de récits complets, maquettiste d'AMIS-COOP où il livre ses premiers gags et jeux, collaborateur régulier de PISTIL et DJIN, dessinateur de presse pour divers journaux. Il livre des scénarios au journal de MICKEY sous le pseudonyme de Gabs et transpose en BD les aventures d'Ulysse, le chien mascotte de l'émission Le Club d'Ulysse sur FR3. Il commence à se faire un nom à SPIROU en 1983 avec les gags des Pensionnaires et écrit les scénarios de Tahoré, le petit Tahitien pour Curt Ridel et FRIPOUNET, tout en travaillant en atelier avec Frédéric Garcia, puis Claude Lacroix et Régis Loisel. Les éditions Milan publient sa première série d'albums axés sur la grande aventure, Les Mémoires du capitaine Moulin, et il poursuit sur cette lancée avec la saga de L'Homme de Java, chez Vents d'Ouest, avant d'animer Phil Koton pour Casterman. Pour sa première anthologie des Sales petits contes consacrée à la révision de l'oeuvre de Hans Christian Andersen, Yann l'invite à illustrer La Reine du X, une juvénile fantaisie délirante à ne pas mettre entre toutes les mains. Scénariste ou dessinateur, doué d'un éclectisme prolifique, il manie aussi bien l'humour (Tahoré, Les Pensionnaires) que les grands récits d'aventures semi-réalistes (Shekawati ou Salicorne). Talentueux touche-à-tout, manipulant avec savoir-faire un savoureux crayon-caméléon, Gabrion n'a pas fini de surprendre les amoureux de graphisme.
  • Hermann (Illustré par)

    Hermann est né en 1938, en Belgique. Il sort d'une enfance passée au milieu de la guerre et de l'occupation avec une envie urgente d'apprendre un métier, et une confiance toute relative en l'Homme. Après un détour par le Canada, il rentre au pays natal et se marie. Hasard de la vie, c'est son beau-frère, Philippe Vandooren, qui le mettra sur les rails en lui commandant une histoire pour une revue scoute dont il s'occupe. Hermann se prend au jeu, et va frapper à la porte du studio Greg. L'auteur d' « Achille Talon » est immédiatement frappé par le vent de renouveau que le jeune homme fait souffler sur le dessin réaliste, et entame « Bernard Prince » en sa compagnie. Suivront les aventures de « Comanche », à l'issue desquelles la notoriété d'Hermann est telle qu'il peut sereinement envisager de se lancer en solo. Il en résultera « Jeremiah », tout d'abord, et une pléthore de one-shots, au fil desquels il nous fait partager son goût pour l'aquarelle, mais surtout une certaine misanthropie. Hermann ne s'en est jamais caché : il se méfie de l'Homme, ne l'aime guère. Et toute son oeuvre a pour ambition de nous plonger le nez dans notre propre noirceur. Et il est rare, et précieux, qu'une telle laideur épouse de la sorte la beauté du dessin !

Auteur(s) : Yann

Caractéristiques

Editeur : Dupuis

Auteur(s) : Yann

Publication : 1 juin 2018

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [PDF], Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : PDF, ePub

Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub)

Taille(s) : 77,6 Mo (PDF), 76,7 Mo (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3772, 3771

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9791034740789

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9791034733354

EAN13 (papier) : 9791034730322

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