Il semble qu'Émilie Alibert, née à Angers le 3 novembre 1974, ait toujours été d'un tempérament résolument volontaire et ouvert sur les autres. C'est peut-être pourquoi, n'ayant pas l'intention de perdre son temps à la fac, elle décide de très vite se trouver un travail de terrain centré sur l'humain. C'est ainsi qu'elle devient éducatrice spécialisée dans le milieu du handicap mental. Émilie a 19 ans et avoue s'être alors choisi un projet modeste : sauver le monde !Sauf que la vie va en décider autrement... A la recherche d'une salle, afin d'y monter une pièce avec la troupe d'acteurs handicapés qu'elle a créée, Émilie Alibert fait la connaissance des Arthurs, un collectif de comédiens qui lui propose de l'accueillir dans ses rangs. Se produisant au festival d'Avignon dans Elle voit des nains partout, Émilie est remarquée par Claire Nadeau, qui lui propose d'auditionner pour Mariages et conséquences, une pièce prévue pour le Théâtre de la Renaissance, à Paris. Émilie, alors âgée de 23 ans, décide d'aller brûler les planches parisiennes pendant quelques mois avant de reprendre ses activités d'éducatrice à Angers. Son séjour durera bien plus longtemps, puisqu'elle enchaînera sur de nombreuses pièces, dont Swimming with sharks, avec Daniel Prévost ou encore État critique, avec Gérard Jugnot.La vie s'évertuant décidément à la mener vers des expériences inattendues, Émilie Alibert devient alors l'égérie publicitaire des céréales Special K pendant 6 ans. Elle joue ensuite dans la série « Le train ». Le concept novateur de cette production Canal+, qui mêle trame fictionnelle à l'utilisation, presque en improvisation, d'actualité chaude, permet à Émilie de s'essayer à l'écriture. C'est un véritable déclic, qui convainc l'actrice de s'ouvrir de nouveaux horizons. Émilie, sur les conseils d'une amie, passe des tests afin d'intégrer la cellule d'écriture de la série « Paris 16è ». A sa grande surprise, elle est retenue. Sans grande surprise, elle adore ce qu'elle y fait. Elle rejoint ensuite l'équipe de « Plus belle la vie », où elle se spécialise dans les dialogues. Avec déjà 7 années de collaboration à son actif, elle co-dirige aujourd'hui l'atelier « Dialogue » de la série-phare de France 3.Et la bande dessinée, dans tout ça ? L'imagination d'Émilie lui permettrait de vous raconter une belle histoire, où la bande dessinée aurait fait partie de ses lectures de chevet depuis sa plus tendre enfance. Mais la vérité c'est qu'Émilie s'est intéressée à la BD un peu par hasard, pour les besoins d'un cadeau à son mari. Son choix se portera sur « Alter Ego ». Une série qu'elle aimera tellement qu'elle contactera son scénariste, Denis Lapière, afin de lui proposer d'en faire une adaptation audiovisuelle ! Lapière se laissera séduire et travaillera avec Émilie à ce projet toujours en cours de développement. Les deux auteurs partagent depuis leurs univers respectifs. Émilie propose à Denis de monter un projet TV traitant de transidentité. Denis propose à Émilie de coscénariser « Rose », intrigue policière en trois tomes mettant en scène une jeune fille capable de se dédoubler. La trilogie, magnifiquement mise en images par Valérie Vernay, démarre en 2017 chez Dupuis et rencontre vite la faveur des critiques et du public. « Rose » s'est achevé en 2019 mais Denis Lapière et Émilie Alibert travaillent maintenant sur un projet d'heroic fantasy que les Éditions Dupuis se feront bientôt une joie de vous présenter !D'abord éducatrice spécialisée dans le milieu du handicap mental, Émilie Alibert a vite été happée par d'autres univers. D'abord celui du théâtre – avec Claire Nadeau, Daniel Prévost ou encore Gérard Jugnot – puis celui de la publicité, avant d'entamer une carrière de dialoguiste, en particulier pour la quotidienne « Plus belle la vie ». Découvrant au hasard d'un cadeau la série « Alter Ego », Émilie rencontre son scénariste, Denis Lapière, avec lequel elle signe l'étonnante trilogie « Rose ». Un aboutissement ? Non ! Car l'énergie communicative d'Émilie va lui valoir – et nous valoir ! - forcément bien des surprises !