Résumé
Glenn Gould est mort le 4 octobre 1982, il y a vingt-cinq ans. Il venait d’enregistrer une deuxième version des Variations Goldberg de Bach, l’œuvre qui l’avait fait connaître. Il n’avait que cinquante ans. Toute sa vie fut consacrée à son art, son choix fut celui d’une existence dans laquelle le renoncement à la vie devient la condition même de l’art. Tous ceux qui admirent cet art veulent s’approcher de la forme de vie qui l’a rendue possible, ils veulent en comprendre l’éthique particulière, la joie autant que le dépouillement. Ils souhaitent aussi s’approcher de cette esthétique de l’extase, dont il avait fait le principe de son engagement.Dans cet essai, je m’interroge sur le sens de cet émerveillement et de cette souveraineté de la vie dans l’art, et aussi sur les limites qui en découpent l’expérience. Dans son retrait comme dans son effort infini de communiquer, Glenn Gould offre l’exemple de cet idéal du “devenir philosophe” dont il avait fait, reprenant la formule à David Thoreau, le modèle de liberté des solitaires. »Georges Leroux est professeur au Département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal et membre de l’Académie des lettres du Québec.• Prix de la revue Études françaises 2007• Grand prix du livre de Montréal 2007• Finaliste, prix littéraires du Gouverneur général 2008, catégorie Études et essais
Auteur
Auteur(s) : Leroux, Georges
Caractéristiques
Editeur : Presses de l'Université de Montréal
Auteur(s) : Leroux, Georges
Publication : 26 mai 2011
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 1,18 Mo (PDF)
Code(s) CLIL : 3643, 3037, 3668, 3660
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782760625044
EAN13 (papier) : 9782760620612