Bahadir et Sona, premier roman azerbaïdjanais, nous conte l’histoire d’un amour naissant entre une belle Arménienne et un jeune Azerbaïdjanais que tout semble séparer.

Au travers de la rencontre amoureuse entre ces deux jeunes du Caucase, Narimanov pose de nombreuses questions, et notamment celle du vivre ensemble.

« Quels sont les obstacles qui peuvent nous séparer ? Pourquoi ? Comment ? Si nous, les êtres humains, avons creusé ce fossé entre nous, nous pouvons également le combler, n’est-ce pas ? Pourquoi dois-je absolument être musulman, vous chrétienne, un autre juif ou bouddhiste ? Pourquoi devrions-nous respecter des dogmes créés au fil du temps ? Est-ce naturel ? Pas du tout ! Il est plus naturel d’avoir une seule loi dans le monde. Ainsi, tous les hommes iront dans la même direction. Et cette direction est la liberté et l’amour. »

Une véritable histoire d’amour dans le Caucase !

Homme politique, écrivain et dramaturge, Nariman Narimanov (1870 – 1925) est une figure importante de l’histoire politique et intellectuelle du Caucase. Ses actions en faveur du bien commun l’ont conduit à attirer l’attention de ses contemporains sur les nombreux problèmes sociaux qui touchaient son pays et plus largement la région du Caucase entre la fin du XIXe et le premier quart du XXe siècle. Homme politique de premier plan, il adhère au Parti social-démocrate Himmet puis organise les cellules du Parti ouvrier social-démocrate de Russie à Bakou.

Après la révolution russe, il deviendra la figure de proue du Parti communiste en Transcaucasie, dirigera le Comité révolutionnaire d’Azerbaïdjan puis le Conseil des commissaires du peuple de la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan en 1920.