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Résumé

Alors que s’achève au Val d’Annifer la construction du plus grand barrage d’Europe, Saint-Loup, un petit village proche, est victime d’attentats mystérieux, dont le dernier est le dynamitage du pont qui le relie à la vallée. Désireux d’éviter que la police ne s’en mêle, le maire fait appel à Lefranc pour résoudre le problème. Ce dernier accepte et entame son enquête, mais les attentats continuent, chaque fois signés d’une tête de loup tracée au fusain, et accompagnés d’un rire sinistre qui résonne dans la montagne. Lefranc a son attention attirée par un bâtiment “posé comme un morceau de sucre sur une montagne”. Il apprend qu’il s’agit d’un hôtel construit par des anglais amoureux de la montagne, mais qui furent ruinés car, comme le dit le maire, “il fallait être maboul pour construire un hôtel là, sans disposer de remontée mécanique”. Pressentant que la clé de l’énigme réside entre les murs de cette bâtisse, Lefranc décidera de s’y rendre, mais tout se liguera pour l’empêcher d’approcher de trop près une triste et sordide vérité.

Auteur

  • Jacques Martin (auteur)

    Né à Strasbourg en 1921, sous le signe de la Balance, Jacques Martin découvre très tôt la bande dessinée au travers des grands albums allongés de Buster Brown, par Richard F. Outcault, publiés chez Hachette. C’est au verso de ces pages qu’il fait ses premiers dessins ; la plupart représentant des avions (son père était aviateur) ou des personnages moyenâgeux.

    Cette passion pour le dessin naît en même temps qu'un goût immodéré pour l’Histoire. Son enfance chaotique se passe à cultiver ces deux jardins secrets en travaillant sans relâche à la maîtrise des techniques du dessin et à l'apprentissage de sa science de prédilection.

    Désireux d'entrer aux Beaux-Arts, dans l'optique de faire du dessin un métier, il ne parvient toutefois pas à concrétiser pleinement ce rêve. En effet, sa mère et ses tuteurs officiels l’orientent d’autorité vers les Arts et Métiers, où il reçoit un enseignement purement technique. Il en reconnaîtra lui-même plus tard l’utilité, contraint qu’il fut de se rompre aux rudiments de la perspective et de la descriptive. Cette première formation n’est sûrement pas étrangère à la rigueur obstinée dont Jacques Martin a fait preuve tout au long de son oeuvre et qui a probablement contribué à en faire l’un des trois principaux représentants de l’école dite « de Bruxelles », les deux autres étant Hergé et Jacobs bien sûr.

    La critique a légitimement rapproché le travail de ces trois auteurs qui, en plus de s’être beaucoup fréquentés et d’avoir collaboré en maintes occasions, partagent un idéal artistique fait de réalisme, de probité et de minutie. Une demi génération sépare Jacques Martin de ses prestigieux aînés. Il ne commence à publier qu'à partir de 1946, dans l'hebdomadaire Bravo où il crée, un peu par hasard, Monsieur Barbichou. Durant les trois années qui suivent, il multiplie les collaborations éphémères avec des publications bruxelloises et wallonnes conjuguant l'art de la bande dessinée et celui de l'illustration. Dans l'impossibilité de faire face à tous ses engagements, il se fait assister pour les décors et la mise en couleur de ses bandes dessinées par un graphiste nommée Leblicq. C'est de cette association que naît le pseudonyme Marleb, obtenu par contraction de Martin et de Leblicq. Cette collaboration prend fin au bout d'un an, mais Jacques Martin n'en continue pas moins d’utiliser ce patronyme masqué.

    Jusqu'en 1948, il alterne les séries réalistes avec les séries humoristiques. Le premier récit à suivre, dessiné pour Bravo est Lamar, l'homme invisible qui s'apparente fort à Flash Gordon dont les aventures paraissaient également dans l'hebdomadaire. Dans la foulée, il crée Oeil de Perdrix, nouveau héros dont la première aventure, Le secret du Calumet fut directement publiée en album. Vers la même époque, il signe encore une autre série humoristique dont la première histoire s'intitule Le Hibou gris et qui est prépubliée simultanément dans deux quotidiens belges. Reprise l'année suivante dans un hebdomadaire (Story), il lui donne une suite, Le Sept de Trèfle qui peut être considéré comme un premier brouillon de ce que sera La Grande Menace.

    Toujours dans ce même intervalle de temps, paraît La Cité fantastique, une bande dessinée ayant pour thème la guerre.

    Dès 1946, Jacques Martin conçoit un projet de journal pour jeunes qu'il baptise Jaky. Malheureusement le numéro un de l'hebdomadaire Tintin est sur le point de sortir, réunissant une impressionnante brochette de grands auteurs. Jaky échoue au fond d'un tiroir.

    Tout en poursuivant ses collaborations à Bravo et à Story, Jacques Martin pose sa candidature au Journal de Tintin. C'est en 1948, qu'il crée le personnage d'Alix, le proposant aussitôt à Raymond Leblanc, futur directeur du Journal de Tintin. Alix l'intrépide paraît en feuilleton dans le journal des 7 à 77 ans, à partir du 16 septembre 1948.

    En 1950, J
  • Bob De Moor (Dessins de)

    Né à Anvers en 1925, Bob De Moor suivait les cours de l'Académie des Beaux Arts d'Anvers pendant l'Occupation, lorsque J Luyckx lui propose de travailler dans un studio de DA où il retrouve Ray Goossens. Il y travaille jusqu'à la libération puis rejoint Goossens et Luyckx au sein de l'équipe de BD de l'illustré Kleine Zondagsvriend. Il lance là plusieurs BD dont Bart de Scheepsjongen, puis aborde le genre humorisitique avec Hobbel en Sobbel, le réalisme policier avec L'Inspecteur Marks, la série semi-historique avec De Verklikker. À partir de 1947, il travaille également pour Kapoentje pour lequel il réalise de nombreuses séries : des planches à gags avec De Lustige Kapoentjes, une série historique médiévale avec Willem de Vrijbuiter, une série d'humour avec Bloske en Zwik (1948-1949) et d'autres séries comme Monneke en Johnneke (1948) et Janneke en Stanneke (1948-1949).Pour Kuifje, édition flamande de Tintin, il dessine en 1949 De Leeuw van Vlaaderen puis en 1952 De Kerels van Vlaaderen respectivement en français: Le lion des Flandres et Les Gars de Flandres. Pour Tintin, il crée Monsieur Barelli et Monsieur Tric en 1950, Bouboule et Noiraud et Cori le Moussaillon en 1951, Balthazar en 1965. Autant de récits qui révèlent déjà les divers pôles d'attraction de l'auteur : le thème de la mer, le monde médiéval, l'humour ou l'aventure humoristique. Dès 1950, il entre aux Studios Hergé qu'il quittera à la mort de ce dernier en 1983, après avoir créé les décors et participé à la réalisation de 15 albums Tintin, colorié les albums publiés en noir et blanc, supervisé les dessins animés Tintin et Le Lac aux requins et Le Temple du soleil pour Belvision, et collaboré à d'innombrables réalisations publicitaires. En 1970, il dessine Le Repaire du loup une histoire de Lefranc, d'après un scénario de Jacques Martin. En 1978, paraît chez Casterman, Les Espions de la reine, son premier album de Cori, le Moussaillon, série fondée sur l'épopée de l'Invincible Armada. À partir de 1987, paraît la nouvelle version des Aventures de Johan et Stephan aux éditions Rijperman. Bob De Moor a également achevé le second tome des Trois formules du professeur Sato de EP Jacobs, publié en 1990 par les éditions Black et Mortimer. Au mois de janvier 1993, paraît la dernière aventure de Cori le Moussaillon, Dali Capitan.

Auteur(s) : Jacques Martin

Caractéristiques

Editeur : Casterman

Auteur(s) : Jacques Martin

Publication : 5 octobre 2016

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : ePub, PDF

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (PDF)

Taille(s) : 27,7 Mo (ePub), 57,4 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3772, 3781

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782203066199

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782203134133

EAN13 (papier) : 9782203314030

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