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Résumé

Jeune étudiant fraîchement arrivé de Poitiers, Dorante est impatient de découvrir les joies de la capitale. Très vite, il tombe sous le charme d’une jeune femme, Clarice, qu’il croit se nommer Lucrèce, et auprès de laquelle il se vante d’exploits militaires imaginaires. Lorsque son père Géronte lui propose Clarice en mariage, Dorante, qui ignore toujours la véritable identité de la jeune fille, croit pouvoir se soustraire à cet engagement par un nouveau mensonge… Dans cette suite vertigineuse de « menteries » greffées sur un quiproquo, Corneille explore la veine d’une comédie de bon ton, loin de la commedia dell’arte et de la farce, et célèbre, à travers son personnage d’affabulateur de génie, les joies de l’invention verbale et la magie de la parole théâtrale. DOSSIER • Petits mensonges entre honnêtes gens : la comédie selon Corneille • Les menteurs cornéliens : mensonges en série • Honnêtes mensonges : la morale du monde • La vie comme un théâtre.

Auteur

  • Pierre Corneille (auteur)

    1606 - 1684. Avocat, il débute au théâtre par des comédies (Mélite, 1629 ; la Galerie du Palais, 1632 - 1633 ; la Place Royale, 1633 - 1634 ; l'Illusion comique, 1635 - 1636) et devient célèbre avec une tragi-comédie, le Cid (1637), qui provoque une querelle littéraire. Sensible aux critiques, il se consacre alors à la tragédie « régulière » (Horace, 1640 ; Cinna, 1642 ; Polyeucte, 1643), sans abandonner la comédie à la mode espagnole (le Menteur, 1643 ; Don Sanche d'Aragon, 1650) et les divertissements de cour (Andromède, 1650). Évoluant vers une utilisation systématique du pathétique et des intrigues plus complexes (la Mort de Pompée, 1643 ; Rodogune, 1644 - 1645 ; Nicomède, 1651), il connaît avec Pertharite (1651) un échec qui l'éloigne du théâtre pendant sept ans. Il traduit en vers l'Imitation de Jésus-Christ (1651 - 1656) et s'occupe de l'édition de son théâtre, dont il définit les principes dans les Examens de ses pièces et trois Discours (1660). Revenu à la scène (Oedipe, 1659 ; Sertorius, 1662 ; Sophonisbe, 1663 ; Attila, 1667), il voit le public lui préférer Racine (Tite et Bérénice, 1670). Corneille peint des héros « généreux » pour qui l'honneur et la gloire méritent tous les sacrifices. Le drame cornélien atteint le « sublime », mais refuse le « tragique », puisqu'il est le fait d'êtres libres qui décident toujours de leur destin. (Académie française.)

Auteur(s) : Pierre Corneille

Caractéristiques

Editeur : Flammarion

Auteur(s) : Pierre Corneille

Publication : 22 mai 2024

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : ePub, PDF

Protection(s) : DRM Adobe (ePub), DRM Adobe (PDF)

Taille(s) : 625 ko (ePub), 1,24 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3436, 3013, 3038

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782080454201

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782080454171

EAN13 (papier) : 9782080439819

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