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Résumé

La relation des poètes aux peintres est complexe: certes pas un artiste d'un côté, et un artisan du langage à son service de l'autre.

Les peintres qui bousculent la règle du jeu (et quelle période plus riche et plus sismique que ce tout début du XXe siècle, avec Picasso, Braque, Juan Gris, Léger, Duchamp...) provoquent d'abord le refus des bien-pensants. Il s'agit pour la langue de venir justifier cette rupture, analyser ce défi neuf à la beauté.

Mais les poètes sont des silencieux, loin de la reconnaissance publique des premiers. La novation radicale d'Alcools est contemporaine de ces textes : comme Baudelaire dans ses textes sur Constant Guys ou Delacroix, comme Ponge dans son Atelier contemporain, il s'agit aussi, pour le poète, de définir les règles neuves qui valent pour son langage.

Et cela touche à la représentation, à l'organisation du tebleau. Cela touche à la singularité des êtres (merveilleuse et étrange figure du Dounaier Rousseau quand il surgit dans ces pages, ou la capacité à reconnaître ce qui germe chez Duchamp).

Dans ces deux textes, Sur la peinture, et Peintres nouveaux, plus tard rassemblés parmi les Méditations esthétiques, Apollinaire nous donne une leçon concernant la rupture même, pour l'art, et pour la société.

Et c'est un bonheur qui résonne loin au-delà des peintres que – le tout premier – il reconnaît et analyse.


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Auteur

  • Guillaume Apollinaire - de son vrai nom Guillaume de Kostrowitzky - est un poète et écrivain français, né à Rome le 25 août 1880. Il est connu comme étant l’un des plus grands poètes du XXème siècle grâce aux voies nouvelles qu’il ouvre en poésie, en particulier avec son recueil de poèmes Alcools (1913). Apollinaire est également conteur, journaliste, critique littéraire et critique d’art, fervent défenseur de l’art moderne, ce qui fait de lui un artiste complet. Pendant la Première Guerre Mondiale, il écrit Calligrammes (1918), recueil de poèmes qui témoigne d’un renouvellement formel constant. C’est le 9 novembre 1918, à quelques jours de l’armistice, qu’Apollinaire meurt à Paris, des suites de la grippe espagnole.

Auteur(s) : Guillaume Apollinaire

Caractéristiques

Editeur : publie.net

Auteur(s) : Guillaume Apollinaire

Publication : 28 juin 2011

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, WEB

Protection(s) : Aucune (ePub), Aucune (Mobi/Kindle), DRM (WEB)

Taille(s) : 588 ko (ePub), 1,32 Mo (Mobi/Kindle), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3668

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + WEB] : 9782814504530

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