Résumé
Au fil des siècles pour résoudre les crises alimentaires, les agriculteurs ont dû imaginer des innovations à mesure que les potentiels invasifs et concurrentiels des adventices, mauvaises herbes dans le discours traditionnel, ont été reconnus. Au siècle dernier, ces problèmes ont progressivement été résolus par la chimie. Les effets positifs recherchés, et surtout les conséquences des herbicides, sont analysés par un examen rigoureux des modes d'action et des usages. Aujourd'hui, leur utilisation doit être optimisée face aux nécessaires exigences sécuritaires et environnementales demandées à une agriculture qui doit inventer de nouveaux systèmes de production. Cela complexifie les gestions des plantes adventices. Avec le rappel de la dangerosité de leurs pathogènes pour les cultures, l'originalité de cette analyse est de faire le point sur la toxicité directe pour l'homme de certaines adventices ou des champignons qu'elles hébergent et dont les seuils de tolérance toxiniques dans les aliments sont régulièrement abaissés. La vision des enjeux propres à l'Europe et les raisons des choix successifs sont discutées par rapport à celles du reste du monde développé. Enfin, sont envisagées des hypothèses d'évolution intégrant une réduction des herbicides, voire leur disparition, pondérées cependant par la survenue d'évènements environnementaux désastreux ou géopolitiques imprévisibles.
Auteur
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Jacques Gasquez est directeur de recherche honoraire de l'UMR Biologie et Gestion des Adventices à l'INRA de Dijon.Michel Dron est professeur émérite de biologie et pathologie végétale à l'Université Paris-Sarclay.Marc Délos ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, a été expert pour les grandes cultures et biotechnologies végétales au sein de la Direction Générale de l'Alimentation.Tous trois sont membres de l'Académie d'Agriculture de France.
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Jacques Gasquez est directeur de recherche honoraire de l'UMR Biologie et Gestion des Adventices à l'INRA de Dijon.Michel Dron est professeur émérite de biologie et pathologie végétale à l'Université Paris-Sarclay.Marc Délos ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, a été expert pour les grandes cultures et biotechnologies végétales au sein de la Direction Générale de l'Alimentation.Tous trois sont membres de l'Académie d'Agriculture de France.
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Jacques Gasquez est directeur de recherche honoraire de l'UMR Biologie et Gestion des Adventices à l'INRA de Dijon.Michel Dron est professeur émérite de biologie et pathologie végétale à l'Université Paris-Sarclay.Marc Délos ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, a été expert pour les grandes cultures et biotechnologies végétales au sein de la Direction Générale de l'Alimentation.Tous trois sont membres de l'Académie d'Agriculture de France.
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Guy Soudjian, docteur en histoire de l’université de Paris-1 Sorbonne, a été l’élève du professeur Emmanuel Le Roy Ladurie (1929-2023). Il a consacré ses travaux de recherches à la connaissance de la population française au XIXe siècle en publiant, notamment, une Anthropologie du conscrit parisien sous le Second Empire (Paris, Lavauzelle, 2008). Instituteur, professeur d’histoire-géographie, puis chef d’établissement, il a été le proviseur de plusieurs lycées. Après avoir été élu à l’Académie du Maine en 2018, il en est aujourd’hui le président.
Auteur(s) : Jacques Gasquez, Michel Dron, Marc Délos, Christian Ferault
Caractéristiques
Editeur : Editions L'Harmattan
Auteur(s) : Jacques Gasquez, Michel Dron, Marc Délos, Christian Ferault
Publication : 14 novembre 2022
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF], Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub)
Taille(s) : 9,72 Mo (PDF), 6,86 Mo (ePub)
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782140296260
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782140296277
EAN13 (papier) : 9782140296253