Les larmes dont il est question ici ne sont pas celles du « don des larmes » du mystique, ni celles qui accompagnent la souffrance. Car il est aussi des larmes qui, à travers nos émotions les plus sublimes, portées par la fulgurance des oeuvres, des êtres et des choses, parviennent à faire disparaître jusqu'à la mélancolie. Puissance unique de ces larmes, ayant en elles une énergie qui se renouvelle et qui entraîne la survenue de cette joie inatteignable sans elles. La joie qu'on ne peut dire, c'est elles qui la disent.