Voici est une contribution au débat économique sénégalais, victime de la décadence de l'élite politique, administrative et intellectuelle. De 1960 à nos jours, la croissance est atone. Pourtant les programmes et projets des gouvernements se fixent invariablement un objectif de croissance à 7% pour réduire la pauvreté, baisser les inégalités et résoudre le chômage endémique des jeunes. Du fait des déficiences des politiques sectorielles, le pari d'une croissance forte est perdu, sauf pour le PSE (Plan Sénégal Emergent), en phase de démarrage.