Plusieurs historiens ont évoqué la figure de cette jeune et belle aristocrate qui, tombée au pouvoir de Mandrin, s’éprit du brigand gentilhomme au point d’oublier son fiancé, et de revêtir un habit d’homme pour suivre son ravisseur, et partager sa vie aventureuse. Gilbert Aullen fait revivre cette folle équipée dans un livre trépidant et passionné. Mandrin, en grand séducteur, vole d’amours en amours ; Olympia de Montpavoux ne lui en reste pas moins dévouée corps et âme. Plusieurs fois, par son audace, elle le tirera d’affaire, s’habillant tantôt en femme, pour séduire et berner ses ennemis, tantôt en homme, pour participer aux coups de main. Ayant appris que les gens du Roi vont enlever Mandrin en territoire savoyard, elle cherche à le prévenir, mais une sotte jalousie de femme lui barre le chemin. Mandrin est arrêté et transféré à Valence où s’instruit son procès. Olympia déploie alors toutes ses ressources de ruse et d’audace ; elle n’hésitera pas à séduire le bourreau, pour tenter d’arracher Mandrin à son sort... Écrit avec une allégresse communicative, ce roman de cape, de masque et d’épée, mêle à la chronique un passionnant chapitre de la légende du cœur.