Pour toute biographie, on peut lire en quatrième de couverture de chaque roman " Boris Akounine est un pseudonyme ". Cependant on sait que derrière ce nom se cache Grigori Chalvovitch Tchkhartichivili.
Grigori Chalvovitch Tchkhartichivili est né le 20 mai 1956 en Géorgie (alors république soviétique), d'un père géorgien et d'une mère russe. Passant toute son enfance et son adolescence à Moscou, il fait ses études supérieures au très renommé Institut des pays d'Asie et d'Afrique (département d'histoire et de philologie) de l'université de Moscou, d'où il sort diplômé en 1979. Parallèlement, il y étudie le japonais, qu'il perfectionne pendant un an à l'université de Tokai, au Japon.
De 1979 à 1975, il collabore à la revue Rousskij Iazyk (" La langue russe ").
A partir de 1986, il entre à la prestigieuse revue Inostannaïa Literatoura (" Littérature étrangère "), dont il est rédacteur en chef adjoint à partir de 1993. En octobre 2000, il quitte la revue pour se consacrer pleinement à l'écriture. Auteur de nombreuses traductions de l'anglais et du japonais (en particulier des oeuvres de Mishima et d'Inoué), il supervise, depuis 1996, la publication d'une anthologie en vingt volumes consacrée à la littérature japonaise.
En 1999, il publie un important essai intitulé L'Ecrivain et le suicide. C'est, selon l'auteur, pour se reposer de ce travail long et " démoralisant " qu'il décide d'écrire un roman policier visant à toucher un large public. C'est sous le pseudonyme de Boris Akounine qu'il publie Azazel en avril 1998. Azazel, qui relate les aventures du jeune Eraste Pétrovitch Fandorine en 1876 à Moscou au sein de la police secrète, s'impose d'emblée pour l'auteur comme le premier livre d'une série policière.
S'il a déjà écrit le premier livre d'une nouvelle série ayant pour héroïne une nonne à la fin du XIXè siècle, Pélagie, il a fait paraître également le premier roman d'un tout nouveau cycle, qui se situe à l'époque contemporaine et dont le héros n'est autre que le petit-fils d'Eraste Pétrovitch Fandorine.