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Résumé

Écrit à plusieurs voix par des analystes reconnus du fait associatif, ce livre est le lieu d'un débat particulièrement ouvert qui entend se tenir aussi éloigné de l'angélisme que du cynisme. Sur ces questions essentielles, où se joue l'avenir de l'aspiration démocratique, cent ans après l'adoption de la loi de 1901, il permet de faire la part du souhaitable, du possible et de l'effectif.


La réunion de Porto Alegre (l'anti-Davos), à l'automne 2000, a été considérée par beaucoup d'observateurs comme l'acte de baptême d'une société civile internationale. Fondée sur le foisonnement de myriades d'associations de tous pays et de toutes cultures, elle seule serait à même de réparer ou de limiter les dégâts du marché d'une part, et de desserrer l'emprise des États autoritaires ou dictatoriaux de l'autre. Ces espoirs sont légitimes. Aucune démocratie ne saurait rester ou devenir vivante sans qu'y prolifèrent des associations en tous genres. Il y a cependant loin de la coupe aux lèvres ! Les associations ne sont pas nécessairement et toujours aussi démocratiques qu'elles le proclament. Et ont-elles même une raison d'être véritable et spécifique ? Les entreprises ou les administrations ne sont-elles pas souvent plus aptes et mieux habilitées qu'elles à fournir les services qu'elles prétendent offrir ? Il faut faire toute leur part à ces doutes et à ces critiques de l'association. Mais ne pas non plus s'y complaire, car l'idéal de la société civile associationniste mérite d'être pris au sérieux. Écrit à plusieurs voix par des analystes reconnus du fait associatif, ce livre est le lieu d'un débat particulièrement ouvert qui entend se tenir aussi éloigné de l'angélisme que du cynisme. Sur ces questions essentielles, où se joue l'avenir de l'aspiration démocratique, cent ans après l'adoption de la loi de 1901, il permet de faire la part du souhaitable, du possible et de l'effectif.



Auteur

  • Jean-Louis Laville, sociologue et économiste, est professeur du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), chercheur au laboratoire HT2S. Parmi ses derniers ouvrages chez érès, il a codirigé L’économie solidaire en mouvement (2022), Les Régies de Quartier et de Territoire (2023) et Les politiques locales de l'économie sociale et solidaire (2024).
  • Alain Caillé (auteur)

    Alain Caillé, professeur émérite de sociologie à l'université Paris-Ouest-La Défense, est le fondateur et directeur de La Revue du MAUSS (Mouvement anti-utilitariste en sciences sociales). Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont, à la Découverte, La Quête de reconnaissance. Nouveau phénomène social total (2006), Anthropologie du don. Le tiers paradigme (Poche, 2007), ou encore Théorie anti-utilitariste de l'actio n (2009) ; et, aux éditions Le Bord de l'eau, Pour un manifeste du convivialisme (2011).

  • Serge Latouche (auteur)

    Professeur émérite d’économie à l’université d’Orsay, Serge Latouche est notamment l’auteur du Petit Traité de la décroissance sereine (Mille et Une Nuits, 2007) et de Travailler moins, travailler autrement, ou ne pas travailler du tout. Labeur et décroissance (Payot et Rivages, 2021). Il est l’un des principaux théoriciens français de la décroissance en économie.

Auteur(s) : Jean-Louis Laville, Alain Caillé, Philippe Chanial, Éric Dacheux, Bernard Eme, Serge Latouche

Caractéristiques

Editeur : La Découverte

Auteur(s) : Jean-Louis Laville, Alain Caillé, Philippe Chanial, Éric Dacheux, Bernard Eme, Serge Latouche

Publication : 1 juillet 2010

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : PDF

Protection(s) : Marquage social (PDF)

Taille(s) : 12,3 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3644

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782707155719

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