Résumé
Ni récit pur, ni étude historique, ce gros roman qui exigera plusieurs volumes nous apporte la grande fresque d’une époque, une éducation sentimentale et la connaissance de l’univers romanesque de Jean Davray. Politiciens, financiers, diplomates, réfugiés, peintres et médecins, amants et victimes, toute une société renaît dans ce premier tome auquel on pourrait donner pour épigraphe la noble parole de Térence : « Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ». L’action nous transporte à Paris en 1934. Les jeux de l’art, de la politique et de l’érotisme baignent pour le lecteur, qui ne peut ignorer ce qui arrivera en 1939, dans un éclairage particulier. Le sentiment esthétique imprègne chaque page. Il est beaucoup question d’art dans ce livre, et ce n’est peut-être pas le hasard qui nous mène en Italie. La grâce de certains êtres leur devient une manière de justification. Et la beauté inspire le seul mouvement véritablement religieux de l’ouvrage. Mais est-il obligatoire que la beauté soit uniquement physique ? L’amour du beau peut conduire à une morale. Certes Jean Davray n’est pas dogmatique. Pourtant rien n’interdit de croire que sa morale, sans songer à nous l’imposer, il nous la laisse entrevoir. Le Bruit de la vie, ce titre nous rappelle la célèbre définition de Shakespeare dans Macbeth, qui inspira aussi son plus beau roman à Faulkner : « Une histoire... pleine de fureur et de bruit... ».
Caractéristiques
Editeur : (Plon) réédition numérique FeniXX
Publication : 1 janvier 1957
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : Marquage social (ePub)
Taille(s) : 573 ko (ePub)
Code(s) CLIL : 3442, 3435
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782259265898