Il n’y a pas loin du rêve à la réalité. Et "La voluptueuse impatience" est si bien agencée dans ses trois illustrations - une Anglaise et deux Américaines - que les protagonistes eux-mêmes doivent se perdre toujours plus loin dans le délire orgiaque pour échapper au songe. Mais quelles que soient leurs aventures, qu’ils s’épuisent délicieusement, comme Sir et Lord, dans une messe noire, ou qu’ils croient trouver, comme Larry, dans la nourrice, le remède à une impuissance passagère, ou encore, comme les employés de bureau américains, qu’ils expérimentent pour la première fois vraiment leurs corps, tous espèrent dans la débauche, et par-delà son accomplissement, ce qu’il faut bien nommer la béatitude.