À la fin du XIIe siècle, le seigneur de Lézignan, Pierre de Dure, se rend à la Cour du vicomte de Béziers, où le seigneur de Saissac l’instruit dans le catharisme. Malgré les avertissements de l’abbé de Lagrasse, le seigneur de Lézignan persévère en cette cause et apprend que feu le vicomte de Béziers était aussi cathare, ainsi que son fils. Il ne lui reste qu’à rencontrer un "parfait", qui l’entraînera à Montréal pour parfaire son instruction en cette foi. L’auteur peut ainsi décrire ce que l’esprit cathare avait de différent par rapport au catholicisme, ainsi que la vie matérielle et spirituelle du Languedoc en ces temps. Le catharisme étend son influence autour de Lézignan et s’implante de Béziers à Toulouse. La réaction du Pape se traduit par l’envoi des premières missions catholiques, puis on passe aux meurtres, aux excommunications, aux premières exécutions, enfin au massacre généralisé, à la grande Croisade albigeoise. Les seigneurs du Nord emportent Béziers, tuent tous les habitants, conquièrent les places de Carcassonne, mais laissent Narbonne, Toulouse et autres lieux, où les seigneurs abjurent leur foi cathare et reconnaissent le catholicisme. Le jeune vicomte de Béziers sera pris et jeté en prison où il mourra de maladie, ou pour payer l’assassinat du Légat du Pape, à moins que ce ne soit pour faciliter l’ascension de Simon de Montfort. Le seigneur de Lézignan, battu, sa ville prise, partira à Montségur, dernier bastion cathare. Simon de Montfort conservera la ville de Lézignan.