Dans la vie d’une mère, de la plus humble à la plus huppée, Dieu se montre. À chaque carrefour, il est là : dans l’amour dont elle entoure ses enfants, dans celui qu’elle rend à son mari, dans sa vie épuisante de ménagère, ou encore dans son travail professionnel. L’auteur le suggère au fil de ces courts chapitres, qui se lisent d’une haleine. La clef de l’ouvrage apparaît quand se découvre la double constante de la sainteté maternelle : le détachement et la joie. Chaque fois qu’une mère vit cela, elle marche sur la route de Dieu. Certes, nul n’empêchera qu’elle ne ressente la souffrance de voir ses petits lâcher sa main sur le chemin de la vie. Par cette épreuve encore, Dieu purifiera son amour. La sainteté d’une mère est une sainteté dans la joie. Avec Dieu, ce sont des vies nouvelles et immortelles qu’elle donne au monde. C’est sa réussite souveraine. L’auteur n’écrit pas un ouvrage de discussion. C’est un livre de spiritualité, si l’on ne craint pas d’appeler ainsi des pages, où la vie des mères est évoquée dans les images familières, les faits et les gestes de tous les jours. Rédacteur en chef du Pélerin du XXe siècle et romancier aussi, Roger Guichardan est prêtre et religieux. Son ton, de vraie tendresse, est celui d’un homme qui demeure très proche de ces foyers humbles qu’il connaît bien et qu’il aime. Ces pages leur sont offertes, comme un hommage.