Suivre l’actualité de ce titre (promotion, parution...)

Résumé

C'est une saga authentique, celle de la famille Poliakov, aristocrates russes jusqu'au bout des ongles, extravagants et impécunieux, pathétiques et drôles, débordants de sentimentalité, d'humour, de sens artistique et de fascination pour le malheur. Le récit se coule dans un modèle fictif emprunté à Tchékhov, plus spécifiquement à sa pièce la plus fameuse et la plus souvent interprétée à la scène.
L'auteur imagine donc de raconter la vie des personnages de La Cerisaie, identifiés à ceux de ses ascendants.
Le roman démarre à la fin du XIX e siècle avec le voyage d'exil de Lioubov à Paris, le Paris de la Belle Époque où les futurs bolchéviks ont établi leurs quartiers rue Marie-Rose autour de Lénine. Pendant ce temps, en Russie, Ania, la fille de Lioubov, et son époux Pétia ont adhéré à la contestation de l'autocratie, elle en appelant à l'émancipation par l'éducation des masses, lui à la révolte violente par les attentats à la bombe : il mourra abattu d'une balle dans le ventre.
L'histoire s'accélère et la fièvre monte en Russie : répression stolypinienne, menées terroristes, début de la Grande Guerre, coup d'État bolchévique, guerre civile, mort de Lénine, glaciation stalinienne, grands procès, guerre à nouveau, déstalinisation, timide libéralisation..., et, comme une image inversée sur une plaque photographique, le pendant de ces événements à l'Ouest, vécu par celles et ceux de la famille que l'exil volontaire ou contraint a conduit là... Jusqu'à cet épilogue des années 70 où la jeune fille de Militza, aussi éprise de spectacle que le reste de la famille, montera à son tour sur scène pour interpréter La Cerisaie, et où elle accompagnera sa mère en Russie cinquante ans après que celle-ci en eut été chassée.
Quatre générations de femmes russes, nobles de naissance et d'éducation, l'esprit de justice et le non-conformisme chevillés à l'âme, saltimbanques et pédagogues de vocation, vivent une traversée du siècle entre la Russie profonde, Moscou, Saint-Pétersbourg et la banlieue parisienne, depuis le dernier règne des Romanov jusqu'à la déstalinisation, ou encore depuis la rédaction par Tchékhov de La Cerisaie à la fin du XIX e siècle et la représantion de la pièce en France par une jeune actrice.
Marina Vlady a publié chez Fayard Vladimir ou le vol arrêté, Récits pour Militza, Le Collectionneur de Venise, Le Voyage de Sergueï Ivanovitch, la réédition de Babouchka (1979), ainsi que Du coeur au ventre.

Auteur

  • Marina Vlady (auteur)

    Marina Vlady est actrice, chanteuse et écrivaine. À l’aise dans tous les genres, elle joue autant dans des comédies (« Sophie et le crime » de Pierre Gaspard-Huit, 1955) que dans des drames (« La Sorcière » d’André Michel, 1956). Elle incarne la princesse de Clèves (Jean Delannoy, 1961) et obtient le rôle principal dans « Deux ou trois choses que je sais d’elle » (1967) de Jean-Luc Godard. Au théâtre, elle monte « Les Trois Soeurs » d’Anton Tchekhov (André Barsacq, 1966) et incarne Colette dans « La Source bleue » de Pierre Laville (Jean-Claude Brialy, 1994). Elle chante également dans plusieurs albums et publie neuf livres de souvenirs et de fiction.

Auteur(s) : Marina Vlady

Caractéristiques

Editeur : Fayard

Auteur(s) : Marina Vlady

Publication : 4 septembre 2001

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : DRM (ePub)

Taille(s) : 330 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3443

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782213656694

EAN13 (papier) : 9782213610092

Vous aimerez aussi

Les promos du moment

--:-- / --:--