G. Citeau n’est pas un littéraire, n’est pas un intellectuel, c’est un photographe, donc un observateur. Il a beaucoup voyagé, mais son attention s’est surtout tournée vers les îles du Pacifique Sud et, en particulier, vers la Polynésie française, où il a vécu 5 ans. Il a vu d’abord, comme tout le monde, le « dessus » de la palme, puis il a observé le « dessous » de cette même palme... Ce dessous ignoré, parce que trop bien caché. Ce qu’il a observé en Polynésie française, ressemble si peu à ce qui est écrit, trop souvent, par des auteurs soucieux de satisfaire les marchands de voyages exotiques, est si différent de ce que racontent les touristes qui, d’une manière générale, ne quittent pas la route de ceinture à Tahiti, correspond si peu à ce que rapportent les envoyés du ministère des TOM-DOM ! Ce livre est l’histoire du temps où Tahiti s’appelait encore Otaheiti, confrontée à l’histoire de l’Île et des îles de notre époque. Que reste-t-il de Otaheiti ? Qu’a fait le découvreur, le pacificateur, le marchand, l’aventurier et l’Autre des plus belles îles du monde ? Un soir de mai 1974, l’auteur s’est posé la question.