Hubert saisit son couteau et, prenant tout son temps, éventra un à un les jerrycans de plastique, en prenant bien soin de les vider de leur contenu. Le travail fut très long, mais fait méthodiquement. Rien ne devait être oublié. Il inspecta ensuite l’embarcation. De part et d’autre de la quille, deux orifices circulaires, d’une dizaine de centimètres de diamètre, avaient été aménagés, afin de permettre à l’eau de pénétrer dans la coque, au moment voulu. Hubert fit demi-tour sans hâte, en se demandant si les poissons allaient aimer cette fine poudre blanche qui se dissolvait dans l’eau instantanément.