Yerri Kempf, d’origine alsacienne, a été instituteur, avant de devenir rédacteur dans les services de l’Éducation nationale. Au cours d’un séjour de dix ans à Montréal, il a produit des émissions de radio et de télévision pour Radio-Canada. Critique dramatique à la revue « Cité libre », ses chroniques ont été réunies et publiées sous le titre « Les trois coups à Montréal ». Il a également fait paraître deux romans : « Pan Paon » et « Loreley », ainsi qu’une pièce de théâtre : « Une simple mécanique ou Les tricoteuses », qui a subi avec succès l’épreuve de la scène. Enfin, il a publié « Mémoires d’Occident », essai historique, qui retrace la trajectoire de l’épicentre de la créativité occidentale durant les 2 500 années écoulées. Revenu en France, il a approfondi l’épistémologie des rapports entre l’activité cérébrale et l’évolution de notre civilisation, recherche qui l’amène à conclure à une interaction constante de la phylogenèse et de l’ontogenèse, poursuivant en somme - sur le plan psychique - les conséquences de la loi de Haeckel dans le plan biologique... Publié sous le titre « La fission du temps », ce livre lui a valu - en 1978 - le Prix de l’Essai philosophique, décerné par le jury de la 7e Biennale Azuréenne. Dans « Tayaut Tao », qu’il présente aujourd’hui, il précise l’interconnexion de l’activité mentale et l’accroissement du savoir collectif, qu’il attribue à une programmation cosmique dont il vous offre le code. Il s’agit d’une vision planétaire, qui ne peut laisser indifférent l’honnête homme de notre époque de mutation.