Malgré quelques grincements, bien excusables, dus à la groume, je prône la dévotion pure, le culte de la beauté, l’amour platonique envers les vestales lumineuses, le fétichisme exacerbé pour l’accoutrement des égéries divines. Je lutte contre le mal lancinant et termine mon œuvre pour la sainteté. Puisse Dieu me sauver des embûches du Démon, des tentatives inévitables qui vont encombrer ma route terrestre ! J’ai toujours soif de vérité au tournant d’une vie, dans un monde qui va peut-être vers sa fin, en la quête de sérénité, de sagesse, j’enfile des perles, comme un chapelet mystique dans la solitude sublime, des bruissements de lumière sourde et dans l’espace et garantissent l’avancée laborieuse dans le coton des jours. Casanier comme un ermite, je transfigure mes visions troublantes, je décolle dans la splendeur géniale, le miracle des plénitudes pour une méditation céleste lors de mes insomnies coutumières, vers mon double éthéré, complément esthétique. Quand je ne serai plus que des os, on pourra penser à des poussières d’étoiles en parlant de moi, qui étais météore se consumant dans l’Univers en expansion, de mon passage de personnage extravagant dans la société hors normes. Les personnages de ces portraits féminins sont évidemment mythiques, glorifiés ou non, ils survivent à l’aléatoire pour le sacré, créatures éthérées ou saisissantes d’amour propagé par mes pattes de mouche. Les élans tempétueux, les batailles spirituelles, les égarements momentanés, le final éblouissant.