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Résumé

« Ils commençaient à rigoler, les gens. J’étais toujours là, pas très jovial d’allure, la peau et les os, mais vivant. Je savais ce qu’ils pensaient, ce qui les démangeait de me crier du milieu de la place : Alors, pas encore décidé ? On hésite ? C’est pas commode de mourir, même avec la meilleure volonté… » C’est pas commode de mourir et c’est encore moins commode de vivre, quand on a, comme le narrateur, hérité de sa mère le goût des larmes et reçu de son père plus de coups de pied au cul que de caresses. On n’est pas très armé pour affronter les surprises qu’elle vous révèle, l’existence, comme une chienne qui flaire la débandade de vos méninges en préretraite, avec votre plume d’écrivain pour seule compagne et vos souvenirs pour uniques copains. Alors le retour au vert patelin de votre enfance peut prendre les couleurs d’un enfer quotidien… Après plus de vingt-cinq ans de silence, Mourir idiot signe le grand retour d’Yves Gibeau au roman. Et c’est un superbe roman que ces pages poignantes, où brûlent la difficulté d’être, le refus de la médiocrité et la rage des mots.

Auteur

  • Yves Gibeau (auteur)

    Né en 1916 à quelques kilomètres des lieux de la bataille de Verdun, Yves Gibeau, fils d’adjudant de carrière, devint un antimilitariste viscéral, un insoumis dans l’âme, dont les convictions pacifistes résonneront dans toute son œuvre. Mobilisé en 1939, prisonnier un an dans un stalag de Prusse-Orientale, Yves Gibeau parvient à se faire rapatrier en novembre 1941 et file aussitôt à Marseille. Il y mène une vie de bohème, semi-clochard, avant que, repéré par les recruteurs du STO, il ne se réfugie dans la ferme paternelle champenoise. Après-guerre, il devient chansonnier, joue aux côtés de Francis Blanche, et écrit son premier livre, ses souvenirs de prisonnier de guerre. Rogue et drôle, "Le Grand Monôme" paraît en 1947 chez Calmann-Lévy : c’est Raymond Aron qui en a recommandé la publication et qui présente le jeune auteur à Albert Camus, alors patron de "Combat". Il tâte du journalisme, écrit des chroniques de variétés et de music-hall et sympathise avec Boris Vian. Cet amoureux de la langue dont les écrivains favoris s’appellent Henri Calet, Alexandre Vialatte, Raymond Guérin, Emmanuel Bove et Antoine Blondin entre à "Constellation" comme correcteur, avant de passer secrétaire de rédaction à "L’Express" – journal pour lequel il compose les grilles de mots croisés. En 1950 paraît "Et la fête continue", et en 1952, son roman le plus célèbre, "Allons z’enfants…" Suivront "Les Gros Sous", "La Ligne droite" et "La guerre, c’est la guerre" : cette histoire d’une désertion en pleine guerre d’Algérie passe pour une provocation. C’est l’échec et Yves Gibeau va se taire jusqu’en 1983, où il publie un livre sur le Chemin des Dames avec des photographies de Gérard Rondeau. En 1988 avec "Mourir idiot", Gibeau rédige un roman tissé de souvenirs personnels. Le vieux réfractaire s’est éteint en 1994, à Roucy, village de sa Champagne natale où il s’était retiré.

Auteur(s) : Yves Gibeau

Caractéristiques

Editeur : FeniXX réédition numérique

Auteur(s) : Yves Gibeau

Publication : 1 janvier 1987

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : ePub, PDF

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (PDF)

Taille(s) : 471 ko (ePub), 78,5 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3443

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782402004619

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782402337946

EAN13 (papier) : 9782702114483

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