De son grand-père russe et peintre de miniatures, Catherine Refabert a hérité l’âme slave et la sensibilité picturale qui fera le charme si particulier du visage de ses poupées. Très compliquée à fabriquer, une poupée est surtout très difficile à réussir : l’enfant ne s’y attachera pas si elle ne lui plaît pas. Car « les poupées ont une âme, celle que les enfants leur donnent en les aimant tendrement ». On ne peut donc pas les acheter comme des objets ordinaires ni les offrir comme n’importe quels jouets. Dans Un amour de poupée, Catherine Refabert raconte l’aventure mouvementée qui a fait d’elle un grand fabricant français de poupées. Alliance exemplaire de créativité et d’esprit d’entreprise, sa réussite va l’entraîner à parcourir le monde, à se mesurer aux multinationales ou aux lobbies et, souvent, à affronter un monde d’hommes plus experts en succès commerciaux qu’en éducation des petites filles.