Le libéralisme est souvent associé à une doctrine économique. C’est une première erreur. La deuxième erreur consiste à l’associer à la loi du plus fort et à une vision tronquée de l’homme et de la société. Ce livre au titre volontairement provocateur montre que le nouveau libéralisme qui devra nécessairement succéder au socialisme constitue dans sa nouveauté même une vision globale qui répond des hommes autant que des biens, des lois autant que des structures. Après avoir présenté les valeurs humaines essentielles sur lesquelles se doit de reposer la société moderne et ouverte de demain, André Fourçans prend position pour l’élargissement des décentralisations dans tous les domaines : politique et administratif, mais aussi culturel et éducatif, dans la cité et dans l’entreprise, dans l’économie et dans la vie journalière. Mais la mise en place d’un État moderne est non moins primordiale. L’auteur préconise — et propose des moyens pour ce faire — un État repensé et reformé, dont le poids sur les citoyens serait moins grand mais dont les tâches seraient mieux réparties et accomplies. L’ouvrage est articulé autour de sujets concrets et actuels : la liberté, la convivialité, l’éducation, la justice sociale, la technologie, le marché, l’éducation, la télévision, l’écologie, l’inflation, le chômage, le pouvoir politique, etc. Pour un nouveau libéralisme est un livre décapant qui propose des solutions nouvelles mais réfléchies aux grands problèmes politiques, sociaux et économiques de notre temps. Il ouvre la voie vers une société et un État qui redonneraient à l’homme la place qu’il n’aurait jamais dû perdre : la première.