De 1979 à 1990, la vie d’Yves Pestel s’est confondue avec le destin de Spica, son voilier de neuf mètres, qui, après leur tour du monde, l’a conduit dans la mer Baltique sur la route des épaves, puis sur celle des Vikings et de Jacques Cartier, à travers l’Atlantique et sur les grands fleuves d’Amérique du Nord. L’aventure de « Ricochets Caraïbes » commence dans les bayous de Louisiane où Yves Pestel et sa compagne ont vécu un temps, pêcheurs de crevettes, trappeurs et chasseurs d’alligators parmi les Cajuns. Au lendemain d’ouragans dévastateurs, ils traversent avec Spica le golfe du Mexique pour le Yucatán puis Belize. Là, ce sont de fabuleuses plongées dans les “trous bleus” de l’immense barrière de corail - la deuxième au monde - et la remontée en pleine jungle de la rivière Sibun. Au Guatemala, le couple va à la rencontre des Indiens mayas authentiques dans les villages isolés de montagne. Mais dans une tempête au large du Honduras, Spica rompt son gouvernail et doit s’échouer sur une plage de la côte Mosquitia, à la frontière du Nicaragua. Des pirates pillent et saccagent le voilier des deux Français qui finissent par monnayer leur fuite à travers les marais. Après dix ans de grande liberté sur tous les océans du globe, Spica est devenu l’otage sacrifié des hommes. Un récit plein de couleurs, d’humour et d’allégresse qui fait définitivement entrer Yves Pestel dans le cercle restreint des écrivains aventuriers.