Les anti-aventures de « Coquimbo », ce sont les tribulations d’un bateau de ce nom. C’est l’histoire d’un Candide qui découvrirait la passion de la voile, et qui promènerait partout de Salon nautique en chantier, puis des Antilles au Grand Nord, un œil neuf, naïf et émerveillé. Notre Candide nous conte tout cela, d’une plume alerte et originale, on peut y retrouver mille souvenirs communs et une façon unique de les raconter avec un inénarrable humour. Annie van de Wiele, qui a préfacé ce charmant ouvrage, dit : « Son anti-aventure n’est pas anti, elle est pour : pour tout ce qui pose des questions et fait battre les cœurs. Coquimbo arrive d’un pas léger, à son heure, pour laver la littérature vélique de lourds dépôts de calculs, et épousseter l’ennui des manœuvres savantes, supputations de temps moyens, subtils changements de route, qui épaississent singulièrement le style de bien des récits de mer, en se donnant des peines infinies pour compliquer les choses ». « Le ton est, du reste, ce qui frappe dans ce récit original, direct, d’une simplicité et d’une fraîcheur de sentiments très attachants. L’auteur va tout droit à la vérité et à l’expression juste. Il ne s’embarrasse pas de littérature, mais elle fleurit spontanément dans le naturel, les rapprochements cocasses et la poésie des impressions. Il s’en dégage une philosophie de la navigation de plaisance, définie avec humour et intelligence, et une certaine profondeur de pensée — qu’on pourrait appeler du bon sens — mais qui est souvent plus que cela. Nous dépassons le récit de mer, souvent monotone, nous sommes pris dans un monde vivant et foisonnant, une pièce pleine de personnages qui ne sont pas toujours des hommes. »