L’évolution des connaissances en immunologie, biochimie et génétique, a permis la mise en évidence de systèmes de marqueurs, situés sur les cellules, les protéines et, plus récemment, l’ADN. L’étude de l’ensemble de ces marqueurs génétiques apporte la preuve biologique qu’un homme n’a qu’une chance infinitésimale d’être identique à un autre. L’analyse biologique du sang démontre donc le caractère unique de l’individu et définit son Empreinte humaine au même titre que l’empreinte digitale. Dans la pratique, ces travaux sont utilisés dans les recherches de paternité, en criminologie et dans les études des populations. Ces analyses touchent l’homme dans ses aspects les plus intimes et les plus fragiles d’où la nécessité de le protéger en créant de solides garde-fous ; aussi, selon l’auteur, la réalisation de ces études doit procéder de règles éthiques précises. En outre, le soi biologique de chaque être humain efface la notion archaïque de race au profit de celle de l’individu et renforce l’idée que chaque être, par ses multiples facettes, représente une richesse et un potentiel à préserver.