Par la voie de la psychanalyse, une femme découvre dans l’écriture une lueur d’espoir. À travers des personnages réels ou imaginaires, commence l’aventure intérieure. Margot décide de rejoindre Julien, en qui elle trouve la confiance lui permettant d’affronter ses peurs, ses désirs et ses angoisses. Sous des formes bizarres, extravagantes, la mort apparaît comme pour montrer que, sans elle, la vie n’aurait aucun sens. Le besoin de créer ne cesse d’être présent en toile de fond où la naïveté dessine les bases fondamentales. Margot donne naissance à Nicolas. L’enchaînement des symboles entraîne tout un déroulement analytique où l’homme, le père, prend une place capitale par son manque. Margot plonge à nouveau dans les abîmes intérieurs de l’enfer, et rencontre le Diable sous les traits du Gitan. Obsédée par le besoin d’être aimée, elle découvre ses pulsions. L’écriture devient une force mêlant l’auteur à ses propres personnages, et permet par ce jeu l’approche du réel. Margot part à la recherche de ses origines. Le langage qui s’escamote montre que « c’est bien parce que l’on a un passé que l’on existe ». Elle retrouve les valeurs simples, telles que l’amour. À travers le fantasme du vol, la rencontre de « l’Autre » apparaît comme dans un miroir. Le temps et l’espace restant subjectifs, l’auteur s’appuie sur son expérience pour témoigner de cette longue aventure personnelle, qui repose sur la contradiction. Par ce choix, cela reste avant tout une histoire d’amour, comme l’écriture quelque chose de sacré.