Antoine Cuisinier, 45 ans, né à Saint-Marcellin-en-Forez, fils de Bernard et de Nanou. Élève du cours complémentaire de Saint-Bonnet-le-Château et de l’École normale de Montbrison — où il rencontre des maîtres remarquables — puis instituteur à Maringes, à Ailleux et — depuis 21 ans — à Boën ; il travaille au sein de l’Amicale laïque de Chazelles-sur-Lyon, de Boën, et participe actuellement au renouveau et à l’animation du château de Boën au travers de multiples activités : rencontres artistiques, expositions, accueil des artistes, Musée de la vigne, pour lequel il rassemble des centaines d’objets, amorçant ainsi — avec l’Association — le sauvetage du patrimoine vigneron forézien. Attaché à sa province du Forez, sans pratiquer un régionalisme exclusif, respectueux de ceux qui ont fait le pays, et de ceux qui le magnifient et le défendent, il contribue modestement, par la peinture, la photographie, et l’écriture, à en fixer quelques instantanés, à en sauvegarder les documents iconographiques, enfin à en faire vivre — ou survivre — les mots et les tournures que le langage médiatique tend à faire disparaître définitivement. Avec la parution de « La cuvée de Saint-Antoine », l’auteur nous délivre ici une nouvelle facette de son éclectique talent. Antoine Cuisinier travaille aussi — ceux qui le connaissent le savent bien — la poterie, la peinture et, bien sûr, la bonne humeur. Empreint de recherche de la vérité, son ouvrage se décrit de lui-même dans son sous-titre. Laissons au lecteur le plaisir de découvrir, au fil des pages, le « livre premier » de « La cuvée de Saint-Antoine ». S’inscrivant dans la mémoire collective, les textes d’Antoine Cuisinier partent tous d’un fond de vérité.