Il est plus rare qu’on ne pense de rencontrer un poète, et quand on a, par une grâce des dieux, cette faveur, il ne faut pas la laisser passer. La Fille au Muguet propose ici un odorant et subtil bouquet qui fait écrire à l’auteur par le préfacier : « Que faut-il aimer davantage, que vous ayez chanté avec tant de gentillesse le Paris de vos souvenirs, ou qu’ils deviennent si volontiers les nôtres ? » Car les vers de Jean Devroede établissent d’emblée cette communion du poète et de son lecteur, par un chant discrètement nostalgique de cette merveilleuse aventure : respirer Paris au rythme d’un cœur jeune. Par les soirs où la pensée vagabonde aux jardins enchanteurs des confidences amicales, ouvrez « La fille au muguet ». Deux poètes se retrouveront, lecteur, l’auteur et vous-même