Après deux années passées en Afrique, Léonce rentre dans son village, là-haut dans le Cézallier, le jour où l’on conduit son ami Philippon à sa dernière demeure. Avec le départ de celui qu’on appelait Le berger du Luguet, se tourne une page de l’histoire pastorale de cette Haute-Auvergne. Comme bien des bourgs de moyenne montagne, Saint-Géraud s’est dépeuplé au cours de ces dernières décennies. Mais, aujourd’hui, il y a plus grave : l’école est menacée de fermeture. Léonce ressent cette éventualité comme un arrêt de mort. Aussi, il va se joindre à son ami Hubert de Saint-Hérent, jeune conseiller municipal, pour convaincre les anciens et tous les habitants de la commune que l’on peut encore sauver le village et sa communale. Réussiront-ils à vaincre l’entêtement de leurs aînés et l’opiniâtre fatalité de la désertification ?... Bientôt, ils seront soutenus par Mireille, la nouvelle institutrice qui, nommée dans ce trou perdu, va s’attacher au pays, à ses élèves et à ce peuple de montagne. Intelligente et douce, elle va se faire aimer des enfants. Comme elle est enjouée, dynamique et charmante, Léonce ne devrait pas être insensible à son charme.